Ben Salmane: le règlement de la question palestinienne ferait d’Israël un « allié potentiel »

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Cheikh Mohammed Ben Salman, a déclaré, jeudi, que son pays considérerait Israël comme un « allié potentiel », et non comme un ennemi, si la cause palestinienne venait à être réglée.

Dans un entretien accordé au magazine Atlantic et cité par l’agence de presse publique saoudienne SPA, Mohammed Ben Salman a déclaré qu’avant d’en arriver là, certaines questions devaient être réglées.

« Nous considérerions Israël comme un allié potentiel, mais, avant cela, il est essentiel que ce pays parvienne à trouver une solution à ses problèmes avec les Palestiniens », a déclaré Ben Salman.

Il a souligné que chaque pays a toute liberté de faire ce qu’il juge bon, en référence à l’accord de normalisation des Émirats arabes unis (EAU) avec Israël et a ajouté que l’Arabie saoudite espère trouver une solution au problème entre les Israéliens et les Palestiniens.

L’Arabie saoudite a constamment affirmé son attachement aux conditions arabes pour la paix avec Israël, telles qu’elles ont été définies dans l’initiative arabe de 2002 proposée par l’Arabie saoudite, qui appelle à la normalisation des relations avec Tel-Aviv en échange d’un retrait des territoires occupés en 1967.

Après l’Égypte et la Jordanie, qui ont signé un accord parrainé par les États-Unis pour normaliser leurs relations avec Israël, les Émirats arabes unis ont pris la même décision en septembre 2020.

Trois autres États arabes – Bahreïn, le Maroc et le Soudan – ont rejoint les Émirats arabes unis dans cette démarche controversée connue sous le nom d’accords d’Abraham.

Israël a occupé Jérusalem-Est pendant la guerre israélo-arabe de 1967 et a annexé la ville en 1980, une décision qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

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