New York Times : les États-Unis doivent arrêter le soutien étranger aux milices de Haftar

Deux écrivains du New York Times ont appelé l’administration du président américain Donald Trump à mettre fin aux soutiens étrangers au maréchal à la retraite Khalifa Haftar en Libye.

L’écrivain Frederick Wehry, auteur de « The Burning Shores » (la bataille pour la nouvelle Libye) et Jeffrey Feltman, l’ancien sous-secrétaire général américain des Affaires politiques, avaient affirmé, dans un article du journal, que l’escalade du conflit en Libye renforçait l’organisation de l’Etat islamique là-bas et menaçait de détruire les efforts pour parvenir à un règlement pacifique de la situation.

Les auteurs ont souligné que l’avancée des forces de Haftar à Tripoli au moment où le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterich, était dans la ville pour préparer la Conférence nationale de la paix, signifiait que Haftar refusait tout effort pour la paix.

Ils ont souligné que Haftar, qui est soutenu par les Émirats Arabes Unis, l’Égypte, l’Arabie saoudite, la France et la Russie, vise à empêcher la conférence « par sa fausse tentative de prise du pouvoir » lors de laquelle il a été surpris par une résistance qui n’attendait pas.

Wehry et Feltman ont critiqué l’administration de Donald Trump, affirmant que malgré les appels lancés par les Nations Unies pour exercer une pression diplomatique efficace afin d’empêcher l’intervention des partisans de Haftar dans les affaires libyennes, le gouvernement américain avait non seulement manifesté le désir d’aider le pays, mais avait récemment commencé à encourager Haftar et ses milices grâce aux relations entreprises avec Riyad et  Abu Dhabi.

Le maréchal Haftar, en tête de milices armées, aussi connues sous le nom de -l’armée de l’est de Libye-, est parvenu à contrôler le Sud libyen et anéantir des cellules d’Al-Qaîda. Haftar est arrivé jusqu’aux frontières de l’Algérie, du Niger et du Tchad, dans une zone instable politiquement, Haftar fait figure de pion guidé par des pays étrangers qui cherchent à contrôler la région.

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