Pompeo : «La Russie a soutenu l’offensive contre Tripoli, causé la mort des civils libyens, et entraver la paix en Libye»

Courrier arabe

Le secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, a déclaré que «la Russie avait soutenu l’offensive armée menée contre la capitale libyenne, Tripoli, qu’elle était à l’origine de l’assassinat des civils libyens et qu’elle avait entravé les efforts des Nations unies pour instaurer la paix au pays».

Lors d’un communiqué qu’il avait publié, Pompeo a affirmé que «la Russie poursuivait les violations du blocus d’armement imposé en Libye, par les Nations unies».

Il déplora «l’opposition de Moscou aux sanctions que le Conseil de sécurité international ait voulu imposé à Mohamed al-Kani, et à ses milices accusées pour violations aux droits de l’homme».

«La Russie est responsable de la déstabilisation économique du pays, en imprimant des faux billets de dinars libyens, et en engageant des combattants de Wagner pour mener une guerre par procuration, et alimenter le conflit en Libye», avait-il déclaré.

Pompeo accuse Lavrov

Pompeo a ajouté : «Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergai Lavrov, a accusé les États-Unis, de manipuler la région de la Méditerranée et d’entraver la nomination d’un  nouveau Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye».

Il ajouta : «Il est désolant que Lavrov se trompe encore une fois, au sujet des vérités», signalant «qu’il tentait de réécrire l’histoire», lui répondant que «les États-Unis soutenaient la formation d’un gouvernement global en Libye, capable d’assurer la sécurité du pays et de répondre aux besoins économiques et humanitaires du peuple libyen».

«Le but de Washington est de réunir les parties libyennes et d’aboutir à une résolution politique et négociatrice, sous l’égide des Nations unies, à travers le Forum de discussions politiques libyennes», avait-il ajouté.

Il est à noter que plusieurs rapports internationaux avaient affirmé que «le rôle russe joué en Libye, prenait plusieurs formes, logistiques, militaires et médiatiques», déplorant le silence international.

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