Quel est le rôle émirati dans l’assassinat du Palestinien au Yémen ?  

Courrier arabe

La famille d’un citoyen palestinien assassiné au Yémen a déclaré que des hommes armés avaient enlevé leur fils, Salim Ahmed Maarouf, lorsque le bus qu’il avait pris était passé par un barrage de sécurité à «Marib», dimanche dernier, avant que son cadavre ne soit retrouvé vendredi matin.

Le rapport médical primaire affirme qu’aucune trace de balles n’a été détectée, mais il déclare que le corps indiquait des signes de torture, estimant que la victime a été tuée sous la torture violente alors qu’on enquêtait avec lui.

Pour sa part, le frère de la victime a déclaré au site «al-Jazeera.net», que son frère vivait au Yémen depuis 15 ans, notant qu’il travaillait pour le bureau du mouvement de résistance palestinien, Hamas, à Sanaa, en affirmant que Salim entretenait de bonnes relations avec les yéménites, et qu’il n’avait jamais eu d’ennemis.

Et alors que des rapports israéliens avaient signalé que les espions émiratis avaient une main dans cette affaire, le frère de Salim souligna que sa famille et le mouvement du Hamas attendaient les résultats finals des rapports, sans rien ajouter au sujet de leurs projets à venir.

Mort ou assassinat ?

Par ailleurs, le mouvement du Hamas a lancé un communiqué proclamant les autorités yéménites à ouvrir, au plus vite possible, une enquête sur l’incident, et à présenter les coupables à la justice.

Et bien que Hamas s’était limité au mot «mort», et n’avait pas mentionné «assassinat», les activistes palestiniens ont affirmé sur les réseaux que «la victime a été tué sous la torture, par des membres des services de renseignements secrets émiratis qui l’avaient enlevé».

Activistes, et militants avaient affiché plusieurs publications, où ils se sont demandé «qui a tué Salim, et si on l’avait tué, seulement parce qu’il était de nationalité palestinienne», appelant les responsables au Yémen à ouvrir une enquête transparente pour identifier les coupables et les punir.

Salim Ahmed Maarouf résidait au Yémen depuis plus de 15 ans, et se préparait à présenter son magistère en «Charia et droit islamique» dans une université yéménite, et alors que sa dernière visite à Gaza remonte à 8 ans de cela, ses proches affirment qu’ils avaient essayé de le persuader de retourner au pays depuis les troubles à Sanaa, mais il refusait toujours.

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