Alors que des jeunes soudanais dans la ville d’al_Souki protestaient contre les crimes des Forces de soutien rapide (RSF), comme le faisait leurs semblables partout ailleurs dans le pays, les RSF les ont violemment attaqué, ajoutant un autre crime à leur dossier déjà chargé.
Le journal local soudanais «Soudan Post» déclare selon des témoins que «samedi vers 10 heures du matin, les RSF ont débarqué sur le marché de la ville d’al-Souki où quelques jeunes protestaient contre les violations du 3 juin à Khartoum, l’ayant fermé de force, ils se sont mis à tyranniser les gens pris en otages, en lançant des coups de feu en l’air, et en les battant, sans excepter enfants, femmes, ou vieilles personnes».
Le journal ajoute que les soldats RSF ont également attaqué l’enceinte du célèbre club de football soudanais «al-Marrikh», notant qu’ils avaient saccagé le matériel et attaqué les personnes qui s’y trouvaient.
Les RSF s’enfoncent dans la boue
«Dimanche dès le matin, alors que des centaines de citoyens se sont réunis devant le bureau de police, proclamant le départ immédiat des RSF, 4 de leurs véhicules se sont attaqués à la foule, et les soldats ont tiré des coups de feu, tuant le citoyen «Anouar Wid al-Liwa» , et faisant plusieurs autres blessés, dont 4 sont dans un état grave», continua le Soudan post, en déplorant les crimes commis contre une population démunie.
De leur part, des témoins sur place ont raconté que les RSF ont attaqué la cérémonie des funérailles de la victime, et ont tiré sur les personnes, qui se trouvaient dans les cimetières, signalant que l’acte avait fait éclater des affrontements entre la population locale en colère et les troupes RSF.
Face à de telles circonstances, le maire d’al-Souki a demandé aux RSF de quitter la ville, mais ils avaient refusé, alors l’armée a dû intervenir pour les chasser de force, lors de violents affrontements qui ont fait tomber plusieurs blessés du côté militaire, et de celui des citoyens.
