Sources diplomatiques: l’Égypte envoie des renforts aux milices de Khalifa Haftar

Courrier arabe

Les milices du général à la retraite Khalifa Haftar auraient, selon des sources diplomatiques égyptiennes et d’autres présentes sur le terrain libyen, reçu un renfort important de L’Égypte et des Émirats arabes unis (EAU) représenté par des véhicules blindés type Tiger, des missiles SPG a haute capacité de destruction, et de nouvelles armes apparues pour la première fois sur le terrain.

Le Gouvernement d’union nationale (GNA) aurait également intercepté des munitions de fabrication égyptienne récentes. Des troupes appartenant aux forces spéciales égyptiennes ont été vues sur le terrain, ainsi que des lieutenants français, aux côtés des milices de Haftar.

Haftar aurait reçu ces renforts importants après sa dernière visite au Caire, et son entrevue avec le président égyptien Abdelfattah al-Sissi.

Les sources, dans des déclarations au journal électronique « Al-Araby al-Jadid », ont ajouté que plusieurs anciennes élites de l’armée du GNA auraient trahi leur camp en permettant aux rebelles d’avancer sur plusieurs lignes contre d’importantes sommes d’argent fournies par l’Arabie saoudite et les EAU.

Les sources ont affirmé que les blindés qui auraient été reçus de la Turquie pour renforcer les équipements des forces du GNA, n’ont pas encore fait leur apparition sur le champ de guerre, car les entraînements à leur utilisation ne sont pas encore finis, niant la véracité des photos partagées sur les réseaux sociaux de blindés présentés comme turques alors que ce sont, selon ces mêmes sources, des blindés russes qui avaient servi les forces de Gadhafi.

Enfin, les sources diplomatiques égyptiennes ont déclaré que L’Égypte était au début contre l’avancée des milices vers Tripoli, décision difficile et qui avait entraîné des conflits, mais que des appels téléphoniques des pays du Golfe ont changé la donne et ont contribué au soutien récent de l’Égypte à Haftar, en ajoutant que cela serait du à l’existence d’intérêts communs entre les deux parties notamment concernant la sécurité des frontières, et la présence de fugitifs égyptiens en Libye, ou encore pour l’intérêt de coalitions et relations diplomatiques régionales.

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