Des sources diplomatiques ont parlé des évolutions sur l’affaire de l’espion égyptien capturé en Allemagne, affirmant que «les deux pays cherchaient à fermer le dossier de l’affaire au plus vite».
Les sources ont raconté au journal al-Araby al-Jadeed que «la défense avait présenté de nouveaux documents au tribunal de Berlin, lui proposant des accords, selon lesquels l’espion reconnait avoir collaboré avec les renseignements égyptiens, depuis 2010, pour obtenir en échange un jugement limité à 2 ans de prison au maximum».
«L’accusé (66 ans) a raconté avoir été en contact avec un officier des renseignements généraux égyptiens à l’ambassade égyptienne à Berlin, lui donnant des informations, pour que des affaires soient facilités pour sa famille en Égypte», avaient signalé les sources.
Elles ont précisé : «L’accusé affirma qu’il ne pensait que ses actes étaient de l’espionnage, mais les comptaient comme échange d’intérêts entre amis», signalant que «ses explications n’avaient pas convaincus l’Allemagne».
Les relations entre les deux pays sont plus importantes
Les sources ont expliqué que «l’affaire avait un impact très limité sur les relations qui lient les deux pays, vu la faiblesse des informations que l’accusé avait livrées».
«Les enquêtes ont affirmé que la mission de l’accusé était de surveiller des Egyptiens (hommes d’affaires et diplomates) résidents en Allemagne», avaient-elles indiqué, précisant que «les enquêteurs affirmèrent que les informations et les rapports envoyés par le suspect étaient modestes».
Elles ont souligné : «Ce qui préoccupe le tribunal est le fait que l’espion avait présenté sa candidature pour occuper un poste au Parlement. Il estime qu’il avait agi selon les directives des renseignements égyptiens, pour qu’il soit capable de rencontrer les différentes personnalités et qu’il puisse arriver aux diverses informations».
Il est à noter que l’Egypte et l’Allemagne sont liés par plusieurs accords notamment dans le domaine militaire et médical.
