Sources : «Les Émirats arabes unis s’opposent toujours, mais la résolution de la crise du Golfe semble proche»

Courrier arabe

Une source proche du gouvernement saoudien a affirmé, jeudi, que «les Émirats arabes unis (EAU) tentaient d’entraver les efforts en cours pour aboutir à la résolution de la crise du Golfe», bien que des fuites parlent d’une résolution proche.

La source a affirmé à l’agence France Presse que «l’Arabie saoudite été prête à faire des concessions, et à ouvrir son espace aérien aux avions qataris, si Doha suspendait le financement qu’elle accordait aux politiciens opposants et si elle surveillait les médias qu’elle sponsorise».

«Riyad avance vers cette résolution, car elle en détient la clef principale, qui est l’espace aérien», avait-elle ajouté, en soulignant que «les EAU s’opposaient à la résolution et tentaient de résister».

Elle ajouta : «On ne peut pas permettre à la colère émiratie de garder le feu du conflit allumé», signalant «qu’il était temps de mettre fin à la crise».

L’agence a également indiqué qu’une autre source au Golfe lui avait affirmé que «l’opération menée actuellement par l’Arabie saoudite pouvait découler vers une sorte de réconciliation, mais elle ne résoudra pas toutes les affaires principales», précisant que «les pays originaires du blocus imposé à Doha été prêts à fermer l’œil sur certaines exigences, pour conclure l’accord final».

La médiation du Koweït toujours en cours

Dans le même contexte, l’agence signala que des sources diplomatiques occidentales au Golfe lui affirmèrent que «des médiateurs envoyés par le Koweït tentaient de rapprocher, Mohamed ben Zayed, Mohamed ben Salmane et le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani».

«Même si l’opposition émiratie est voyante, ben Zayed semble impliqué dans l’opération», avaient ajouté les sources, en expliquant que «les trois dirigeants finiraient par se résigner à l’accord».

Ceci se présente dans un temps où des diplomates à Doha avaient signalé que «les lignes principales de l’accord finales furent placées», bien qu’il ait précisé que «ces dernières étaient très limitées».

Ils ont indiqué que «Riyad voulait attendre la fin du mandat de Donald Trump pour annoncer l’accord, afin de séduire l’administration du nouveau président américain, Joe Biden».

Rappelons que la fermeture de l’espace aérien saoudien a poussé les avions qataris à passer par l’Iran, lui versant près de 100 millions de dollars chaque année. L’action a entravé les pressions américaines exercées sur l’économie iranienne, et a obligé Washington à intervenir pour résoudre la crise du Golfe au plus vite.

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