The Wall Street Journal : Le futur du Soudan est entre les mains de Riyadh et Abou Dhabi

Courrier arabe

Le quotidien américain, The Wall Street Journal (WSJ), a publié un article où il a signalé que deux forces étrangères, alliées des États-Unis, jouent un rôle important pour déterminer le futur du Soudan, affirmant qu’il s’agit bien des Émirats arabes unis (EAU) et de l’Arabie saoudite qui avaient offert des milliard de dollars au régime transitionnel.

Selon l’article, Riyadh et Abou Dhabi ont pu trouver une opportunité pour renforcer leurs affaires stratégiques dans la Corne de l’Afrique qui consistent en majeure partie, d’après des responsables du Golfe et des diplomates occidentaux, à éloigner l’Iran de la mer Rouge et à estomper les ambitions territoriales turques et qataris, tout en s’assurant de garder les forces militaires soudanaises à leurs côtés dans la guerre au Yémen.

Elles visent aussi à protéger leurs investissements agricoles dans les terres soudanaises estimés à des dizaines de milliard de dollars.

Une roue de secours

Le rôle des pays du Golfe, site l’article, surgit après des années où El-Béchir faisait l’allié indécis qui côtoyait les deux pays pour leur fortune, sans leur permettre de s’imposer dans la politique intérieure du pays.

Mais elles trouvent aujourd’hui une amitié bien solide grâce au Conseil militaire transitionnel sous les ordres d’Abdel Fatah Al-Borhan, un vieil ami et fidèle allié, qui avait ordonné au paravent, le déploiement de 10 mille soldats soudanais au Yémen pour protéger les forces émiraties.

En fin, le journal termine par expliquer que les relations secrètes entre les pays du Golfe et les généraux soudanais affirment que c’est la politique et non pas les contestations populaire qui déterminera  la prochaine phase de cet état stratégiquement important.

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