« The Washington Post » parle de la tyrannie des autorités égyptiennes contre les opposants

Courrier arabe

Un rapport du journal américain «The Washington Post» a affirmé que la tyrannie des autorités égyptiennes n’a pas épargné les étudiants, les journalistes, les étrangers et même les enfants.

Selon le journal américain, les autorités égyptiennes ont tendance à recourir aux mêmes types d’arrestations collectives et de torture, et imposent une surveillance sur les réseaux sociaux, afin de détecter l’opposition et de la neutraliser.

Il cite les statistiques de l’Organisation Égyptienne des Droits et des Libertés, qui note que 4300 personnes ont été interpellées, dont 100 personnes étrangères, suite aux manifestations du 20 septembre dernier.

Les étudiants étrangers

À travers le rapport établi par son correspondant au Caire, le journal raconta qu’«un homme vêtu en civil, avait interpellé un étudiant américain «Aron Boim» (22 ans), lui demandant son téléphone portable, et lorsque ce dernier hésita, l’homme pointa une arme contre lui, obligeant l’étudiant à lui donner son téléphone».

Le journal continua, en signalant que «l’homme égyptien avait trouvé dans le téléphone de «Aron Boim» des rapports médiatiques, que l’étudiant avait envoyé à sa famille, sur les dernières manifestations, qui avaient lieu en Égypte», et déclara que les autorités égyptiennes avaient estimé que «Aron Boim» été un espion, et l’avait embarqué dans une voiture les yeux bandés, et détenu pendant trois jours.

Et c’est narrant l’histoire de sa détention, décrivant ses rencontres avec d’autres détenus, et parlant des interventions du gouvernement américain, que le journal dénonce les pratique du régime dictateur d’Abdel Fatah al-Sissi, et appelle à des enquêtes internationales au sujet des droits de l’homme au pays.

Le Washington Post rappela qu’al-Sissi avait comploté un coup d’état, en 2013, contre le président élu «Mohamed Morsi», pour lancer ainsi, la campagne d’arrestation qui n’a jamais pris fin.

Les manifestations se sont présentées à l’ombre des vidéos diffusées par l’homme d’affaire «Mohamed Ali», lors desquelles il révéla la corruption du système militaire égyptien, ainsi la complicité des généraux et l’implication d’al-Sissi lui-même.

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