Tunisie: la Coalition de la dignité accuse le Parti destourien libre d’inciter à la violence et servir les intérêts étrangers

Courrier arabe

La Coalition de la dignité ou Al Karama, le parti tunisien dirigé par Seifeddine Makhlouf, a déclaré, hier vendredi, que « le Parti destourien libre n’est qu’un parti politique tunisien servant les intérêts d’autres Etats étrangers (les Émirats arabes unis et l’Égypte) au pays, ce qui viole l’un des articles de la Constitution de la République tunisienne, en incitant à la violence ».

 

« Il s’agit d’une violation flagrante de la souveraineté nationale et une ingérence évidente dans les affaires de la Tunisie », annonça Seifeddine Makhlouf, via un communiqué publié sur la page Facebook officielle de son parti.

Il a affirmé que « les pratiques illégales, violant non seulement la Constitution tunisienne mais aussi les droits de l’homme, fondés sur la notion de la Liberté, se multiplient surtout dans la dernière semaine, dues au Parti destourien libre, visant un coup d’État contre la présidence de la chambre des députés ».

Le communiqué a assuré que « le Gouvernement tunisien doit assumer toutes les responsabilités devant cette perturbation continue de la pratique de la loi, en ne prenant aucune position contre les crimes commis contre le peuple tunisien tels que les tentatives de renverser l’Etat et de servir les intérêts d’autres pays étrangers ».

La Coalition de la dignité a dénoncé, à travers ce communiqué, « le silence pris comme position par les  institutions sociales et les organisations de droit de l’homme à l’égard de ces conflits idéologiques qui ne peuvent que causer le renversement des conséquences positives de la révolution tunisienne et la menace de la sécurité nationale ».

Elle a assuré que « la Présidence du parlement doit assumer toutes les responsabilités vu que cette dernière n’effectuait pas son rôle en appliquant l’article 48 de la Constitution concernant le règles de procédure au sein du parlement ».

Le communiqué s’est terminé par « un appel au peuple tunisien à être toujours vigilant et préparé pour se mettre en face de ces pratiques », assurant que la Coalition « continue, fermement, lui défendre sa révolution, sa dignité et l’inviolabilité de ses institutions, grâce à tout ce que la loi et l’action politique libre, civile lui fournissent ».

 

 

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