Tunisie: les taux de corruption se sont accrus sous l’ère du coronavirus, selon l’Instance de lutte contre la corruption

Le président de l’Instance nationale tunisienne de lutte contre la corruption (INLUCC), Imed Boukhriss, a déclaré, mercredi, que « les taux de corruption en Tunisie se sont accrus sous l’ère du coronavirus ».

C’est ce qui ressort des déclarations de Boukhriss à l’issue du 5ème congrès de l’INLUCC (gouvernementale), tenu dans la capitale Tunis sous le thème « la lutte contre la corruption sous l’ère de la révolution numérique : Enjeux et défis ».

Le président de l’INLUCC a affirmé que « le phénomène de corruption en Tunisie s’est accru sous l’ère de la pandémie (..) tous les corrompus tirent profit d’un enrichissement illicite aux dépens de la nation ».

Et de poursuivre « le nombre des vaccins contre la Covid-19 serait limité, les corrompus exploiteront cet enrichissement pour gagner plus d’argent », tout en soulignant son intention de lutter fermement contre la corruption en Tunisie, sans exception et sans diffamation.

La Tunisie a enregistré, jusqu’à mardi soir, 105 445 contaminations par le coronavirus dont 3 668 décès et 80 082 guérisons, selon les dernières données officielles du site des statistiques mondiales en temps réel « Worldometer ».

L’Instance nationale de lutte contre la corruption a été fondée en 2011 en remplacement de la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation, à l’issue du déclenchement de la révolution tunisienne.

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