Tunisie: Une manifestation rejetant le prétendu « accord du siècle »

Tunisian demonstrators hold up a huge Palestinian flag during a protest against the US president's Middle East peace plan proposal for Israel and the Palestinian territories on February 5, 2020 in Tunis. (Photo by FETHI BELAID / AFP)

Des milliers de Tunisiens ont participé, mercredi, à des manifestations, à Tunis, pour dénoncer le prétendu « Accord du siècle » et exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte.

Ces manifestations sont organisées à l’initiative de plusieurs composantes de la Société civile, dont l’Ordre national des avocats de Tunisie (structure syndicale), l’Union Générale Tunisienne de Travail (UGTT) et la Ligue Tunisienne de défense des droits de l’Homme (Indépendant).

Selon la correspondante d’Anadolu, l’UGTT a organisé un rassemblement populaire devant son siège à la Place Mohamed Ali dans le centre-ville, suivie d’une marche qui a démarré vers l’avenue « Habib Bourguiba », principale artère de la capitale tunisienne.

Des avocats ont, de leur côté, organisé une marche devant le Palais de justice dans la zone de la Kasbah jusqu’à l’avenue Habib Bourguiba.

Au cours de ces manifestations, des milliers de protestataires ont scandé des slogans tels que « criminaliser la normalisation : un devoir », « A bas l’Accord de la honte », « La Palestine arabe et pas de concession de la Cause »,

«La Palestine arabe et la mitrailleuse est irremplaçable », « Résistance résistance, ni réconciliation ni chantage ».

Le Secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, a indiqué, dans une déclaration faite aux journalistes en marge de la marche, que « la Cause palestinienne est fondamentale et juste et c’est la porte de la paix. C’est une cause éveillée dans la conscience de chaque personne libre dans le monde ».

Le 28 janvier dernier, Trump a annoncé, en point de presse à Washington, les grandes lignes du prétendu Accord du siècle, en présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, ce qui a généré un rejet palestinien, arabe et islamique.

Rejeté par l’Autorité palestinienne et l’ensemble des factions de la Résistance, le plan prévoit l’établissement d’un Etat palestinien «aux territoires connectés » sous forme d’un archipel lié par des ponts et des tunnels de même qu’il considère la ville sainte de Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël.

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