«Un coup traître et désolant», les internautes arabes commémorent le 4ème anniversaire du blocus imposé à Doha

Courrier arabe

Des internautes ont commémoré le 4ème anniversaire du blocus imposé au Qatar, signalant que «le 5 juin 2017 était l’acte le plus traître et le plus désolant que les EAU (Emirats arabes unis), le Bahreïn, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont commis».

Cette anniversaire se présente 6 mois après la réconciliation, qui fut annoncée lors du sommet d’al-Ula, en Arabie saoudite.

L’utilisateur Qatar team a noté : «Le blocus imposé au Qatar est une mémoire douloureuse, non seulement pour le peuple qatari, mais pour toute la nation arabe et musulmane, comment tes voisins, de ta race et ta religion puissent t’imposer un blocus terrestre, aérien et maritime, et préparer des armes pour envahir ton pays!».

Il ajouta : «C’était un poignard de traitres, ils la referont dès qu’ils auront une nouvelle occasion», indiquant que les pays originaires du blocus n’étaient pas dignes de confiance.

Mohamed Hnid a écrit : «Le 5 juin, 2017, les forces traitresses au Golfe (l’Arabie saoudite, les EAU et le Bahreïn), suite à la direction et la supervision d’Israël, avaient décidé d’imposer un blocus au Qatar, avant de l’envahir militairement pour changer son régime par la force. Ils ont dépensé des milliards, séparé des familles, détruits des commerces, et interdit le pèlerinage, puis ils sont sortis perdants».

De sa part, Alaa Tallaq a tweeté : «Le blocus fut imposé au Qatar, puis il fut levé, et nous ne savons rien sur les véritables raisons, la seule chose dont nous sommes certains est le fait que le Qatar a gagné et a prouvé, par ses actes non par la parole, qu’il était une grande nation».

Samy Kamal el-Deen a indiqué : «Le 5 juin 1967, les forces israéliennes avaient attaqué trois pays arabes, frappé leurs aéroports et tué 22 mille de leurs combattants et faisant 5 mille prisonniers, contre 800 morts et 20 prisonniers israéliens. Le même jour, en 2017, le blocus fut imposé au Qatar et allait se terminer par une occupation militaire… Exactement comme avait fait Israël».

Cette idée également exposée par Essam Ashafy qui signala : «Les deux crises sont séparées par 50 ans de corruption et de stupidité politique, affichées par les régimes arabes actant en faveur d’agendas internationaux au détriment des intérêts des peuples et sans tenir compte des liens de sang, de religion et de vie qui les unissent».

Il avait aussi écrit : «La crise ne sera pas la dernière tant que les corrompus tyrans sont au pouvoir», signalant que le danger rodait toujours autour du Qatar.

Hamad al-Qahtani a noté : «Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la période la plus dangereuse et la plus choquante de l’histoire du Qatar, et malgré les années, on s’en souvient comme si c’était hier».

Il ajouta : «L’unité du Golfe s’est fissurée et nous avons perdu des années de notre vie, mais le plus importent c’est que ce peuple a su faire face et a soutenu son gouvernement, démontrant au monde qu’il était capable de faire face aux difficultés».

De sa part, Anwar Gargash, qui était à l’époque du blocus, secrétaire d’État aux Affaires étrangères des EAU, a indiqué «certains s’interrogent sur la position des EAU, à l’occasion de l’anniversaire de la crise du Qatar et le blocus imposé à Doha. Les EAU ne se tournent pas en arrière, Abu Dhabi a tourné la page et elle fait confiance au futur, elle ajoute des pages et des pages à ses objectifs de développement et travail pour la prospérité de son peuple».

Dans ce même contexte, l’utilisateur Meriam al-Thani a publié un tweet qui signala: « Une loi a été adoptée au Koweït pour sanctionner la normalisation avec Israël et condamner à des peines de prison ceux qui traitent, directement ou indirectement, avec Israël, sympathisent avec lui ou le visite… Pour infos, Ismaël Haniyeh n’a pas remercié le Koweït mais l’Iran, et pour infos, la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas n’a pas annoncé une telle loi».

M al-Thani avait répondu : «Et qu’en est-il au sujet de la loi posée par les EAU, pour condamner ceux qui sympathisent avec le Qatar, lors du blocus ?», soulignant que le passé douloureux était toujours gravé dans les mémoires des Qataris.

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