Un journal émirati recrute une Israélienne et fait polémique

Courrier arabe

Un journal émirati a engagé une rédactrice israélienne, déclenchant une large colère au sein des académiciens arabes.

Des médias émiratis ont signalé que la journaliste israélienne, Michelle Divon, avait rejoint l’équipe de Khaleej Times (KT), un journal émirati édité en anglais».

Le compte Twitter appartenant au gouvernement israélien, Israël in the Gulf, a estimé que «le recrutement de Divon, au sein du journal émirati, était l’un des fruits de l’accord de paix conclu entre Tel-Aviv et Abou Dhabi».

Dès lors, Divon a publié un tweet, sur son compte officiel, écrivant : «Je suis excitée à l’idée de rejoindre le Khaleej Times. Autant qu’Israélienne, c’était un rêve pour que je travaille à Dubaï», tout en remerciant les Emiratis pour « l’accueil chaleureux qui lui fut réservé ».

La colère des académiciens monte

Suite à cette nouvelle, l’académicien émiratie, Abdulkhaleq Abdullah note : «Un journal émirati édité en anglais, et ayant une direction exécutive étrangère (asiatique) a recruté une israélienne au sein de son équipe rédactionnelle, malgré que son rédacteur en chef (un émirati) s’est opposé».

Certains ont signalé qu’«il fallait s’attendre à voir des journalistes au sein de journaux arabes», déplorant la situation regrettable.

Alors que Khalid Albudoor a signalé que «des centaines de femmes arabes, diplômées et qualifiées attendaient ce poste qui fut offert à une Israélienne», regrettant le fait que «les médias arabes soient dirigés et contrôlés par les étrangers».

Ainsi, il est à noter que depuis que les Emirats arabes unis (EAU) avaient annoncé la signature de l’accord de normalisation avec Israël, plusieurs accords et partenariats furent signés entre les deux côtés, dans le but de rapprocher les liens entre les nouveaux alliés.

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