Voici les détails du procès organisé au Maroc pour juger l’activiste saoudien Osama al-Hasani

Courrier arabe

Le compte «Mo’takali al-rai» (détenus d’opinions) a révélé mardi les détails du procès organisé au Maroc, pour juger l’activiste saoudien, Osama al-Hasani, demandant, à nouveau, «qu’il ne soit pas expulser vers l’Arabie saoudite».

Le célèbre compte Twitter, qui s’intéresse aux affaires des détenus d’opinions saoudiens, signala lors d’une série de tweets qu’il avait publiée : «Nous avons pu confirmer qu’un représentant envoyé par l’ambassade saoudienne à Rabat avait assisté au procès», précisant que «les 3 avocats d’al-Hasani avaient dénoncé l’action qu’ils estimèrent une violation à la loi, mais le juge leur expliqua qu’il avait autorisé sa présence».

«Nous avons pu confirmer que le juge avait autorisé la présence du représentant de l’ambassade saoudienne, car cette dernière lui avait présenté un pourboire, à lui et à plusieurs autres officiers de l’ordre marocain», avait-il ajouté.

Il a continué : «Nous ne voulons pas que le docteur Osama al-Hasani soit expulsé vers l’Arabie saoudite, car sa vie est menacée là-bas. Il risque d’être assassiné, emprisonné ou torturé».

Le compte appela les activistes et les militants à rejoindre une campagne lancée sur Twitter, à travers le hashtag «#لاترحلوا_اسامة_الحسني» (n’expulser pas Osama al-Hasani), espérant que la lumière sera centrée sur son affaire.

Il est à noter que Osama al-Hasani (42 ans) fut interpellé à l’aéroport de Rabat, par les autorités marocaines, suite à la demande des autorités saoudiennes.

Sa femme raconta l’avoir visité à la prison de Tilfilt où il est détenu, et signala qu’il avait indiqué avoir subi des pressions pour signer de force des papiers autorisant sa livraison aux autorités saoudiennes.

Al-Hasani, homme d’affaire résident au Royaume-Uni, dispose également d’une nationalité australienne, dont le ministre des Affaires étrangères avait promis d’agir, depuis le déclenchement de l’affaire.

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