Au Yémen, l’organisation humanitaire pour la défense des droits et des libertés (SAM) a porté le Conseil transitionnel du sud pour responsable des violations commises à l’encontre des civils, à Aden, et de la dégradation sécuritaire dans la ville».
SAM indiqua lors d’un communiqué publié sur son site web que «les habitants à Aden, vivent dans la peur des infractions nocturnes, des affrontements continuels et des attaques qui menacent leurs propriétés, et redoutent les groupes armés qui interpellent continuellement les civils et les assassinent».
«Les nombreux crimes enregistrés, sont commis par les différentes formations militaires du Conseil transitionnel du sud, qui sont dirigées par les Emirats arabes unis (EAU), et qui ont organisé des interpellations arbitraires à l’encontre des civils et des combattants de la Brigade al-Amalika, dans les côtes ouest», avait ajouté SAM.
Elle signala aussi que «plusieurs des victimes subissaient la disparition forcée, la torture et la maltraitance».
Il est à signaler que le Conseil transitionnel du Sud est un mouvement militaire non reconnue par la communauté internationale, il prône la séparation du sud du pays et se confronte régulièrement aux forces gouvernementales.
