Le journal britannique, The Times, a signalé que «les observateurs des droits de l’homme, en Arabie saoudite, ont enregistré 7 cas, où des peines de mort ont été proclamées, ordonnées ou confirmées par la cour d’appel, à l’encontre de mineurs».
Le journal précise : «La cour d’appel en Arabie saoudite a ordonné des peines de mort à l’encontre d’adolescents accusés d’avoir protesté contre le régime, malgré les promesses données par le régime saoudien, pour mettre fin à ces pratiques».
Les peines de mort se poursuivent
Le journal signale que «Jalal al-Labad avait 21 ans lorsqu’il a été arrêté en 2017, pour avoir participé à des manifestations organisées quelques années avant son interpellation».
Il affirme que «Jalal a été condamné à la peine de mort, le 31 juillet dernier».
Il ajoute : «Aussi, Abdellah al-Darazi avait 19 ans lorsqu’il a été interpellé en 2014. Il a été condamné pour avoir participé à des manifestations, à des marches et aux funérailles de victimes, mais aussi pour avoir distribuer l’eau lors des manifestations, d’avoir contribuer à la formation d’une cellule terroriste et d’avoir attaqué les propriété publiques».
«La cour d’appel a approuvé la condamnation à mort d’al-Darazi, le 8 aout dernier», avait-il indiqué.
Le journal a également annoncé : «Les représentants des plaidants et le procureur général en Arabie saoudite proclament l’exécution d’au moins 5 autres personnes pour des accusations similaires».
Il affirme : «La majorité des personnes concernées par ces jugements appartiennent à la minorité chiite du pays, elles ont été interpellées pour avoir manifesté contre le régime», rappelant que les manifestations remontent à 2012, à l’époque où le pays a été touché par la vague du printemps arabe.
Le régime saoudien avait promis de ne plus exécuter les mineurs
En avril 2020, des avocats et des militants ont signalé que «le roi saoudien, Salman ben Abdelaziz a lancé un ordre pour mettre fin aux exécutions des mineurs (mois de 18 ans)».
À l’époque, et suite à cet ordre des mobilisations internationales, notamment de la part de politiciens britanniques ont pu réduire la peine de mort imposée à 3 jeunes saoudiens, à 10 ans de prison.
Ceci se présente au moment où des ONG rappellent que «le record des exécutions en Arabie saoudite a été marqué en 2019, lorsque 186 personnes ont été exécutés».
Elles signalant que «les autorités saoudiennes ont exécuté 120 personnes, lors du premier semestre de 2022, craignant qu’un nouveau record soit annoncé au pays».
