Le compte «Môotaqali al-Ra’ay» (les prisonniers d’opinion) et l’organisation humanitaire «al-Qst» ont affirmé que de nouveaux procès avaient été programmés par les autorités saoudiennes, pour juger plusieurs prisonniers d’opinion.
Le compte «Môotaqali al-Ra’ay», célèbre sur Twitter et qui s’intéresse à la situation des détenus dans les prisons saoudiennes, a déclaré que le Tribunal pénal spécial avait tenu une audience secrète, pour juger le docteur «Mohamed Moussa al-Charif».
🔴 هام
محكمة الإرهاب – الجزائية المتخصصة – تعقد جلسة سرية جديدة للدكتور #محمد_موسى_الشريف.
وللمعلومية، فقد تم عقد أول جلسة محاكمة له في سبتمبر 2018 وتم توجيه أكثر من 20 تهمة زائفة له، ومن حينها بدأت المماطلة في عقد جلسات محاكمته وفي الإفراج عنه. pic.twitter.com/RquSpAsKSe— معتقلي الرأي (@m3takl) February 10, 2020
«Pour information, sa première audience avait été tenue en septembre 2018, et on l’avait accusé à tort de plus de 20 délits, et depuis, les procès de son jugement et de sa libération se sont ajournés», avait-il ajouté, lors d’un tweet publié lundi.
Des procès soudainement programmés et tenus à huis-clos
Dans un contexte similaire, l’organisation humanitaire «al-Qst» a affirmé que la date d’un nouveau procès avait été fixée par le Tribunal pénal spécial de Riyad, pour juger l’activiste humanitaire «Mohamed al-Oteibi».
تم تحديد جلسة جديدة في المحكمة الجزائية المتخصصة بالرياض يوم الأحد 15 مارس 2020 لمحاكمة الناشط الحقوقي #محمد_العتيبي وطلب منه تقديم رد على لائحة الدعوى، وحتى الآن لا تسمح السلطات للمراقبين الدوليين من الحضور.#StandWithSaudiHeroes https://t.co/6tJvHjPt7Z
— القسط لحقوق الإنسان (@ALQST_ORG) February 10, 2020
Elle nota, sur son compte officiel, que le tribunal avait demandé à l’activiste de répondre aux charges qui lui avaient été lancées.
L’organisation rappela que la troisième audience du jugement de l’activiste humanitaire avait eu lieu le 3 de ce mois, et signala que sa prochaine audience se tiendra le 15 mars prochain, affirmant: «Jusque-là, les autorités n’autorisent aucun des observateurs internationaux à y assister».
Rappelons toutefois que le royaume saoudien a été, pendant les deux dernières années, secoué par les arrestations des centaines d’activistes et de militants, qui avaient tenté d’exprimer leurs opinions et qui s’étaient opposés aux réformes imposées par le gouvernement.
Face à cette situation, plusieurs ONG se sont mobilisées, proclamant des explications aux autorités saoudiennes et demandant des révélations au sujet du sort des prisonniers.