Les autorités saoudiennes ont indiqué «avoir exécuté un citoyen saoudien, à l’ombre de plusieurs accusations prouvées contre lui, et dont le fait de s’être rebellé contre le gouverneur se trouve en tête».
Le ministère saoudien de l’Intérieur a indiqué lors d’un communiqué, publié mardi 3 août, que «Ahmad bin Said bin Ali al-Janbi avait été exécuté après avoir été condamné à mort, pour être coupable de plusieurs crimes et de nombreux délits».
Il signala : «Les autorités avaient interpellé le criminel et les enquêtes affirmèrent qu’il était coupable des accusations lancées contre lui», affirmant que «le coupable avait prémédité tous ses actes».
Parmi les accusations, le communiqué a mentionné : «Ahmad bin Said bin Ali al-Janbi a porté des armes contre les autorités, et avait tué les agents de la sécurité… Il a également financé le terrorisme en vendant des armes et en assistant leur circulation à l’intérieur du royaume, et il a cherché à déstabiliser la communauté en participant à des manifestations».
«L’accusé est aussi impliqué dans des affaires de trafic de drogue et a tenté de se rebeller contre le gouverneur», avait-il ajouté.
Il est à signaler que l’Arabie saoudite est le seul pays arabe qui refuse de signer la déclaration universelle des droits de l’homme qui interdit l’exécution, et pour ce fait, Riyad applique constamment cette sentence, en affichant les dogmes religieux comme couverture.
تنفيذ حكم القتل تعزيراً في جانٍ أقدم على الخروج المسلح على سلطات الدولة، والشروع في قتل رجال الأمن، واشتراكه مع عدد من المجرمين في الإخلال بالأمن الداخلي واستهداف رجال الأمن، وتمويله الإرهاب والأعمال الإرهابية، وسعيه في زعزعة النسيج الاجتماعي واللحمة الوطنية، ومتاجرته بالمخدرات. pic.twitter.com/AXysU4NcoD
— وزارة الداخلية (@MOISaudiArabia) August 3, 2021