Égypte : L’interpellation du journaliste travaillant à al-Jazeera dénoncée par un observatoire humanitaire

Courrier arabe

L’Arab Media Freedom Monitor, un observatoire qui s’intéresse à la liberté des médias, a appelé les autorités égyptiennes à libérer le journaliste égyptien Rabie al-Chaikh, qui travaille pour al-Jazeera Mubasher, dénonçant son interpellation qui s’est produite dimanche, à l’aéroport du Caire.

L’observatoire indiqua lors d’un communiqué, que «Rabie al-Chaikh fut interpellé à l’aéroport du Caire, alors qu’il venait de Doha pour visiter sa famille».

«Il a été directement emmené au siège de la sécurité nationale, où, pendant plusieurs heures, il avait été soumis à des enquêtes, avant d’être transféré au procureur qui lui  a adressé 15 jours de prison, après l’avoir accusé de divulgation de fausses informations», avait noté le communiqué.

Il ajouta : «Cette interpellation va à l’encontre du parcours que prennent actuellement les relations égypto-qataries, et qui se sont améliorées, notamment après le retour des ambassadeurs des deux pays, et après avoir autorisé al-Jazeera à couvrir un évènement en direct depuis le Caire», signalant que «ces progrès avaient encouragé Rabie et ses confrères égyptiens à visiter leur pays après des années d’absence».

«Être journaliste n’est pas un crime»

Le communiqué indiqua que «Rabie était le troisième journaliste égyptien travaillant à al-Jazeera à être mis en prison, en plus de Baha Naamatallah et de Hicham Abdulaziz».

Il indiqua également que «65 journalistes et photographes se trouvaient dans les prisons égyptiennes», et appela les autorités égyptiennes à les libérer, tout en insistant que «le fait d’être journaliste n’était pas un crime».

Dans ce contexte, le journal Arabi 21 signala selon des sources égyptiennes que «la chaîne qatarie, al-Jazeera, préparait l’ouverture d’un bureau au Caire», indiquant que «les préparatifs approchaient de la fin».

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