Alors que l’inflation en Égypte continue à gagner du terrain, touchant chaque jour un nouveau produit et annonçant une crise économique pesante au pays, selon les spécialistes, les autorités égyptiennes sont mises à encourager les citoyens à consommer les pieds de poulet et les fèves germées pour se rassasier et être en bonne santé.
L’Institut national de l’alimentation (institution gouvernementale) a posté une publication, appelant les citoyens à manger «les pieds de poulet». Il a présenté les bienfaits du plat et ses apports caloriques.
Il souligné qu’«une cuisse apporte 176 calories, alors qu’un pied assure 106 calories», tout en rappelant que «le prix des pieds est beaucoup moins cher et à portée de tous».
Les fèves germées pour se rassasier
Quelques jours plus tard, l’Institut poste une autre publication pour inciter les gens à consommer «des fèves germées», afin d’éviter la faim et d’avoir le plein en énergie.
Sur sa page Facebook il a noté : «Les fèves germées sont riches en protéine et apportent au corps toute l’énergie dont il a besoin durant la journée».
Il a souligné «qu’en plus d’être délicieux, facile à digérer, et riche en fer, un plat de fèves germées aide le corps à renforcer son immunité».
«Il est aussi riche en fibres, ce qui l’absorption intestinale du sucre et permet d’éviter les pics de glycémie, et permet à l’individu de se sentir rassasier», avait-il ajouté en citant les vertus de ces graines.
Il a également précisé que «le plat était économique, et ne demande pas d’ingrédients couteux, ce qui fait de lui un repas idéal pour les personnes à revenu limité».
Pour mettre la lumière sur ces recommandation inexplicables, les spécialistes signalent que «le gouvernement égyptien a décidé de promouvoir la consommation des produits pas chers, afin de pousser les citoyens à réduire leurs dépenses, dans un temps où le pays est frappé de plein fouet par une crise économique qui a causé la flambé des prix des produits alimentaires».
Notons que la crise économique en Égypte a commencé par le gel du secteur touristique du pays, à cause de la pandémie du coronavirus. Les dettes étrangères se sont ensuite accumulées sur le dos du Caire incapable de payer, et au tout s’ajoute la chute de la monnaie locale, qui a perdu près de deux tiers de son prix face au dollar rien qu’en 2022.
