Au 6e anniversaire du Coup d’Etat déjoué, la Turquie se rappelle de la position et du soutien du Qatar

Courrier arabe

À l’occasion du 6e anniversaire de l’échec du Coup d’Etat de 2016, l’ambassadeur de la Turquie à Doha a salué la position officielle et populaire affichée, à l’époque, par le Qatar au soutien du gouvernement de la Turquie.

Une conférence de presse organisée par l’ambassadeur turc à Doha, Mustafa Kokso, à l’occasion du 6e anniversaire de «la Démocratie et l’unité nationale», fêté en Turquie le 15 juillet de chaque année, depuis la tentative du Coup d’Etat de 2016.

«Nous n’oublierons pas le soutien de nos frère au Qatar», avait déclaré Kokso, se rappelant de la solidarité, exprimée de différentes manières, par le peuple du Qatar au soutien de la Turquie.

Il souligne : «En 2023, nous célébrerons avec fierté le centième anniversaire de la fondation de la république turque, et aussi le 50e anniversaire du lancement des relations turco-qataries», saluant les deux pays pour les liens solides qui les unissent.

« La Turquie a pu faire face aux crises »

L’ambassadeur Kokso a affirmé que «son pays a pu surmonter les crises et a su gagner le respect international». Il indiqua aussi que «la Turquie était désormais occupée à construire son future et à renforcer sa présence dans le monde».

Il a noté «Le gouvernement a pu éteindre la flamme qui voulait diviser le pays et a restructuré les dispositifs de l’Etat, de sorte à garantir à ce qu’une telle expérience ne se reproduise plus».

Selon lui, «Le danger que la tentative avait le plus représenter est d’avoir ciblé l’Etat et ses institutions, non pas seulement ses directions politiques comme l’imagine certains».

«La Turquie sera toujours un pays de démocratie et la transition pacifique du pouvoir se fera par le vote et les caisses électorales non pas par les caisses de munition», a-t-il ajouté.

Il est à rappeler que la tentative du Coup d’Etat, complotée par les partisans de Fethullah Gülen, le 15 juillet 2016, a été repoussée par des protestations populaires, qui ont obligé les militaires à se retirer.

À l’époque, le Qatar était le premier pays arabe à avoir lancé un communiqué pour dénoncer la tentative de putsch, dès les premières heures des évolutions.

Aussi, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, était le premier chef d’Etat, au monde, à avoir appelé le président turc, Erdogan, pour lui exprimer le soutien de son pays.

Deux semaines après les faits, le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, était le premier responsable à visiter la Turquie, en signe de soutien au gouvernement d’Ankara.

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