Biden déclare ne pas encore pris la décision de visiter l’Arabie saoudite

Le président américain, Joe Biden, a annoncé ce samedi, qu’il n’avait pas encore pris la décision d’effectuer une visite en Arabie saoudite, affirmant que si elle a lieu, ce sera pour participer à des réunions qui vont au-delà des questions énergétiques.

Biden a déclaré aux journalistes aujourd’hui, à l’issue de son déplacement en Californie, qu’il n’avait pas encore décidé de visiter le Royaume d’Arabie saoudite, selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse américaine Bloomberg.

Le locataire de Maison Blanche a ajouté que toute visite en Arabie saoudite sera effectuée pour tenir une « réunion plus large » concernant la sécurité régionale.

Selon l’agence de presse, « la visite de Biden en Arabie saoudite reflétera un changement dans ses priorités diplomatiques et des efforts pour rétablir les relations avec un pays qu’il s’était engagé à transformer en paria, à cause de ses violations présumées des droits de l’homme ».

La même source a déclaré que l’invasion russe de l’Ukraine et la hausse de l’inflation, représentée par les prix record de l’essence aux États-Unis, poussent le président Biden à changer de cap et à stimuler l’approvisionnement énergétique.

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme critiquent l’Arabie saoudite dans le dossier des droits de l’homme, alors que Riyad refuse de porter atteinte à l’indépendance de son pouvoir judiciaire, soulignant son attachement à l’application de la loi et son soutien aux droits de l’homme, considérant les accusations à son encontre comme de simples « mensonges ».

Au cours des derniers mois, l’administration Biden a renforcé sa coopération avec Riyad sur une série de questions, et notamment en cherchant à mettre fin à la guerre menée par l’Arabie saoudite au Yémen qui dure depuis huit ans.

Il y a quelques jours, le journal américain New York Times révélait que Biden avait décidé de se rendre en Arabie Saoudite, le plus grand exportateur de pétrole brut au monde, au mois de juin, pour reconstruire les relations avec le Royaume, à un moment où l’administration américaine cherche à réduire les prix du gaz sur le marché intérieur et à isoler la Russie sur le plan international.

L’annonce a eu lieu à un moment où les intérêts stratégiques américains, en matière de pétrole et de sécurité ont justifié le fait de repenser la position « radicale », que Biden a adopté envers l’Arabie saoudite, lors de sa campagne électorale.

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