Le président Joe Biden a annoncé, lundi, la désignation du Qatar comme allié majeur des États-Unis non membre de l’OTAN, « pour refléter l’importance de nos relations ».
Lors d’une allocution prononcée à la Maison-Blanche, aux côtés de l’émir qatari Cheikh Tamim Bin Hamad al-Thani, Joe Biden a déclaré que Doha avait été « essentielle pour nombre de nos intérêts les plus vitaux », notamment en aidant la mission américaine en Afghanistan, en particulier lors de l’évacuation du mois d’août, ainsi qu’en fournissant une assistance à la Bande de Gaza assiégée et en « maintenant la pression » sur Daech.
Le président américain a déclaré qu’il comptait notifier le Congrès de la revalorisation des relations, qui, selon lui, « n’a que trop tardé ».
Les États-Unis et le Qatar célèbrent le cinquantième anniversaire de leurs relations bilatérales. Le Cheikh Tamim Bin Hamad al-Thani a déclaré qu’il aborderait « les droits du peuple palestinien » lors de sa rencontre avec Biden, ainsi que « d’autres questions relatives à la région ».
La Maison-Blanche a présenté la réunion bilatérale comme une occasion pour les dirigeants américains et qataris d’aborder des questions régionales et mondiales « d’intérêt commun », notamment l’approvisionnement énergétique mondial, l’aide au peuple afghan et le renforcement des relations économiques bilatérales.
Il s’agit notamment d’un accord qui vient d’être signé à la Maison Blanche pour que le transporteur phare du Qatar achète jusqu’à 50 Boeing 777-8 cargos, dont 34 commandes fermes de 777-8 et 16 options supplémentaires de droit d’achat. L’accord comprend également des moteurs General Electric 90 pour deux avions de fret 777.
L’accord est évalué à plus de 6,8 milliards de dollars.
Cet accord est présenté comme un effort pour développer les opérations de fret de Qatar Airways, qui sont déjà à la pointe du secteur. Le PDG Akbar al-Baker a indiqué dans une déclaration que la compagnie aérienne « a des projets ambitieux pour l’avenir de ses opérations de fret ».
