Chine: un sommet avec le Japon et la Corée du Sud pour recoller les morceaux

Le sommet tripartite Chine-Japon-Corée du Sud s’ouvre ce mardi 24 décembre. Les trois pays doivent aborder plusieurs sujets : la péninsule coréenne alors que Pyonyang menace d’intensifier ses essais balisitiques, le renforcement des échanges régionaux mais aussi le retour du dialogue entre Séoul et Tokyo.

Shinzo Abe et Moon Jae-in posent sur la même photo lors de ce sommet de deux jours en Chine. Le Premier ministre japonais et le président sud-coréen ne s’étaient plus rencontrés en tête à tête depuis plus d’un an suite à des brouilles commerciales et des différends historiques entre les deux pays. Mais cinq heures d’avion plus tard, ce sommet dans la capitale des pandas veut tenter de recoller les morceaux.

La province chinoise du Sichuan est un terrain de réconciliation. La détérioration des relations entre la Chine et les États-Unis pousse Pékin à soigner ses relations avec ses deux grands voisins du Nord-Est. Les deux pays sont de proches alliés de Washington dans la région.

Le différend entre la Chine et Séoul est oublié suite à l’adoption par la Corée du Sud d’un système anti-missile américian. Au fond du mouchoir se trouve encore le différend territorial en mer de Chine orientale avec Tokyo. Un rétablissement des relations est peut-être plus facile avec la Corée du Sud concentré sur la Corée du Nord. Séoul vient de réaffirmer « considérer la question de Hong Kong comme une affaire intérieure chinoise ».

En revanche, c’est un peu plus compliqué avec Tokyo. Au cours de son entretien ce lundi avec le président chinois, le Premier ministre japonais a exhorté Pékin à améliorer la transparence sur la région du Sichuan et à continuer à faire preuve de retenu à Hong Kong.

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