Crise du Golfe: le chef de la diplomatie américaine s’entretient avec son homologue qatari

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s’est entretenu lundi par téléphone avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, au sujet des derniers développements de la crise du Golfe, rapporte l’agence de presse qatarie (QNA, Officiel).

Au cours de cet entretien, les deux parties ont discuté de l’évolution de la crise du Golfe, et des développements dans la région, notamment la situation en Irak, sans fournir plus de détails.

L’entretien téléphonique intervient quelques jours avant le 41e sommet du Golfe, qui doit avoir lieu dans la capitale saoudienne Riyad, le 5 janvier.

Le sommet coïncide avec le 50e anniversaire de la création du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG), fondé le 25 mai 1981, et rassemble les six pétromonarchies de la péninsule Arabique : Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn ainsi que les Émirats arabes unis.

Il est prévu qu’un accord mettant fin à la crise du Golfe qui dure depuis plus de 3 ans et demi, sera signé au cours de ce sommet, après la médiation de pays comme le Koweït, le Sultanat d’Oman et les États-Unis d’Amérique.

Plus tôt lundi, le Conseil des ministres koweïtien s’est dit satisfait de l’atmosphère fraternelle positive attendue au sommet du Golfe la semaine prochaine à Riyad.

Le 4 décembre, le ministre koweïtien des Affaires étrangères Ahmed Nasser Al-Sabah avait annoncé que « des efforts vigoureux sont déployés pour parvenir à un accord définitif afin de résoudre la crise du Golfe », et ce, pour garantir l’unité du Conseil de coopération du Golfe, sans donner aucun détail sur un éventuel accord entre le Qatar et l’Arabie saoudite.

Les deux pays en question se sont félicités de ce que le Koweït avait annoncé à l’époque, avec une relative ambiguïté dans la position des autres pays du blocus, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte.

Il est à rappeler que depuis le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Émirats, le Bahreïn et l’Égypte ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, en prétextant le soutien de ce dernier au terrorisme et à ses relations avec l’Iran.

Doha a nié en bloc les accusations de terrorisme et les a considérés comme une « tentative de saper sa souveraineté et sa décision nationale indépendante ».

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