Fayez al-Sarraj discute des évolutions de la scène libyenne avec le chef de l’AFRICOM

Courrier arabe

En Libye, Fayez al-Sarraj, le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA) a rencontré, aujourd’hui lundi, le général Stephen J. Townsend, le chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), discutant de la lutte contre le terrorisme, des évolutions de la scène libyenne et de la présence militaire russe au pays.

La chaîne libyenne, Misrata tv, a noté que «la rencontre fut tenue entre al-Sarraj et le chef de l’AFRICOM, avec la présence de Richard Norland, l’ambassadeur américain à Tripoli, et de plusieurs ministres et chefs militaires du GNA», signalant que «les discussions, organisée dans la ville de Zouara, à l’ouest de Tripoli, avaient évoqué les évolutions militaires et sécuritaires ainsi que les efforts fournis par les Américains pour assurer la stabilité en Libye».

«Les responsables avaient discuté les dernières évolutions du pays, notamment celles à Syrte et à al-Jofrah, ainsi que la présence russe sur les terres libyennes», avait-elle noté, signalant que «le GNA s’est mis d’accord avec l’AFRICOM pour poursuivre les efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dans le cadre de la collaboration stratégique entre la Libye et les États-Unis».

L’ambassade américaine à Tripoli appelle au dialogue

De son côté, l’ambassade américaine à Tripoli a publié un communiqué, sur sa page officielle, signalant que «la réunion avait affirmé qu’il était primordial que toutes les parties en conflit mettent fin aux opérations militaires et retournent au dialogue».

Le communiqué nota : «l’ambassadeur avait insisté à souligner le soutien américain apporté aux efforts diplomatiques en cours, pour renforcer le cessez-le-feu et le dialogue politique, sous l’égide des Nations unies, tandis que le chef de l’AFRICOM a exprimé son point de vue militaire concernant le danger que représentent l’escalade en Libye et le soutien russe accordé aux opérations de Wagner, et a également évoqué l’importance stratégique, qui résultera en assurant la liberté de la navigation dans la mer Méditerranée».

Notons que ces évolutions se présentent après une série de victoires marquée, sur terrain, par les forces du GNA contre les milices de Khalifa Haftar, et récompensée principalement par la reprise du contrôle de la capitale Tripoli, des villes de Beni Walid et de Tarhounah, ainsi que de la base aérienne d’al-Watiya.

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