L’UNRWA remercie le Qatar pour « le soutien continuel accordé au réfugiés palestiniens », suite à un don de 1,5 million de dollars

Courrier arabe

Le Qatar a offert 1,5 million de dollars à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dans le cadre d’une convention d’aide que cette dernière a signé avec la fondation Qatar Charity.

L’UNRWA a déclaré, lors d’un communiqué, que «cette donation lui permettra de continuer à offrir les aides alimentaires aux réfugiés palestiniens à Gaza», signalant qu’actuellement elle prenait en charge près d’un million de réfugiés, dans toute la bande.

L’UNRWA remercie la générosité du Qatar

Le communiqué fut signé par le chef de l’Unité des relations avec les donateurs de l’Office, Marc Lassouaoui, qui a remercié le Qatar, déclarant : «Au nom de l’Office, je voudrai remercier Qatar Charity et le gouvernement qatari pour leur générosité et leur soutien continuel accordé à l’UNRWA et au réfugiés palestiniens».

Il affirma que «ce don soutenait les efforts de l’Office et soutenait les familles réfugiées, notamment en cette période du coronavirus», affirmant qu’il élargissait le champ d’activité de l’Office et lui permettait d’adapter ses services, notamment en distribuant les aides aux familles confinées chez elles.

Dans ce contexte, il importe de signaler que l’UNRWA souffre de déficit financier, depuis 2018, après que l’administration américaine ait gelé les aides de 360 millions de dollars qu’elle avait pour habitude de lui offrir chaque année.

L’Office représente un programme mis en place par les Nations unies, afin d’aider les réfugiés palestiniens dans la Bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, depuis décembre 1949. Ainsi, plusieurs pays arabes et occidentaux tentent d’offrir des subventions, pour combler les besoins de l’Office, bien que la marge des sommes soit assez importante.

Actuellement, l’Office fait face à un défi de taille, suite au grand nombre de demandes d’aides qu’elle reçoit, à l’ombre de la dégradation de la situation de vie des Palestiniens et de la pauvreté qui les accable, de suite du blocus dont ils sont victimes d’un côté, et de la crise pandémique du coronavirus de l’autre.

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