Forte hausse de la bourse du Qatar suite à l’initiative de réconciliation des pays du Golfe

L’indice boursier qatari a augmenté d’environ 1,5 % ce dimanche, au début de la première séance de transactions, suite aux nouvelles des progrès dans initiative de réconciliation des pays du Golfe, mettant un terme au blocus qui a duré trois ans.

À 7 h 19 (GMT), l’indice a bondi de 1,51 % à 10.623,8 points, soutenu par la hausse des actions de 42 sociétés cotées en bourse, contre une baisse de seulement deux actions.

Les actions du secteur financier ont le plus profité des gains générés par cette hausse.

La Banque internationale du Qatar a bondi d’environ 2,5 %. De leur côté, les actions de la « Qatar National Bank », la plus grande banque du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et la « Commercial Bank of Qatar » ont progressé d’environ 2 % chacune.

Les actions de la « Qatar Islamic Bank » ont augmenté d’environ 1 %, la « Doha Bank » a progressé de 1,5 %, quant à la banque Al Rayan, elle, a augmenté de 1 %.

Selon le journal américain « New York Times », jeudi dernier, l’administration Trump voulait résoudre la crise du Golfe avant la fin de son mandat dans le but de resserrer l’étau sur l’Iran.

Le journal a fait savoir dans un rapport que « Dans les prémices de cette initiative, l’administration Trump fait pression sur l’Arabie Saoudite pour qu’elle ouvre son espace aérien aux vols qataris, qui paient des millions de dollars en droit d’accès à l’espace aérien iranien ».

Une déclaration officielle du Koweït, qui joue un rôle de médiateur pour résoudre la crise, a fait suite à ce rapport en annonçant des progrès sur la voie de la réconciliation entre les pays du Golfe.

Doha et Riyad ont accueilli favorablement la déclaration, alors qu’il n’y a pas eu de réponse des Émirats arabes unis, du Bahreïn et de l’Égypte.

Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, sous prétexte de soutien au terrorisme et de relations avec l’Iran. Doha a réfuté en bloc ces accusations qu’elle considère comme une « tentative de saper sa souveraineté ainsi que l’indépendance de sa prise de décision nationale ».

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