France : Macron affirme vouloir « tout faire pour éviter un reconfinement national»

Le président français Emmanuel Macron affirme vouloir « tout faire pour éviter un reconfinement national », ont rapporté vendredi les médias locaux au terme d’un conférence de presse.

Le chef de l’Etat s’exprimait face à l’Association de presse présidentielle au cours d’un exercice non filmé, ni enregistré.

À l’heure de la rentrée politique nationale, Emmanuel Macron est largement revenu sur la crise sanitaire qui secoue la France et reprend de l’ampleur depuis plusieurs jours.

Ce vendredi, Santé Publique France a recensé 7 379 nouvelles contaminations en 24 heures et affirme que la France fait face à une « augmentation exponentielle » du nombre de personnes testées positives.

En conférence de presse, le président Macron est revenu sur l’obligation du port du masque dans tous les espaces clos du pays et dans l’espace public de certaines villes comme Marseille, Nice (Sud est) ou encore Paris.

« Porter le masque et le voir porté, cela accroît notre vigilance » a-t-il plaidé balayant par la même occasion le « débat sur la gratuité des masques », selon BFMTV.

Il a ensuite été interrogé sur les nombreux événements violents intervenus dans le pays ces dernières semaines comme notamment des tirs par armes à feu dans un quartier sensible de Nice, la mort d’un chauffeur de bus qui demandait à ses agresseurs de porter un masque à Bayonne (sur ouest), ou encore la multiplication des féminicides.

Il assure à ce propos que la France est en clin à « une forme de banalisation de la violence qui n’est pas neuve mais s’est durcie à la sortie du confinement ».

« Les violences qu’on évoque ont plusieurs formes: il y a celle qu’on connaît depuis 2016 à l’occasion de manifestations publiques qui est le fait de groupes plutôt organisés, extrémistes, qui ont une approche opportuniste, qui se greffent dans les manifestations pour avoir des gestes de violence. On a ensuite la violence liée à la drogue – le Covid a déstabilisé beaucoup de réseaux – et puis il y a la violence du quotidien » a-t-il reconnu.

Emmanuel Macron considère enfin qu’il s’agit d’un « symptôme ou d’un malaise de notre société, qui est un problème d’éducation, un problème d’intégration, un problème de modèle économique ».

Aspirant à « bâtir un horizon » pour « 2030 », Emmanuel Macron reviendra sur le sujet d’ici quelques jours à l’occasion des 150 ans de la République.

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