Le ministère libyen des Affaires étrangères a affirmé, samedi, son respect des accords internationaux « en vigueur », conclus entre la Libye et d’autres pays, en allusion aux accords maritime et sécuritaire entre Tripoli et Ankara.
c’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le ministère libyen sur sa page officielle sur Facebook, en réponse aux propos imputés à la ministre des Affaires étrangères, Najla Mangouch, selon lesquels elle aurait demandé à la Turquie de se retirer de la Libye.
Vendredi, l’agence de presse italienne « AKI » a attribué à Mangouch les propos suivants : « Nous avons commencé un dialogue avec la Turquie et nous tenons à son retrait du pays ».
Le communiqué du ministère libyen des Affaires étrangères a relayé Najla Mangouch, qui a déclaré, devant le Parlement libyen à Rome, que le gouvernement avait pris contact avec plusieurs pays (sans les nommer) pour négocier le retrait des mercenaires de la Libye.
Le communiqué a affirmé que « le ministère des Affaires étrangères œuvre conformément à la Loi et aux accords internationaux en vigueur ».
Selon la même source, « le discours de la ministre devant le Parlement italien a évoqué la position ferme du gouvernement d’Union nationale concernant tous les mercenaires présents sur le territoire libyen, sans exceptions, conformément aux données et aux accords internationaux dans le dossier libyen ».
« La version (des propos de Mangouch) relayée par les médias est erronée et pas précise », a-t-on ajouté.
Le 10 avril courant, le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, a confirmé, après avoir reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur turc en Libye, Kenan Yilmaz, la détermination de son pays à préserver ses intérêts communs avec la Turquie.
L’ancien gouvernement libyen internationalement reconnu avait signé, le 27 novembre 2019, un accord de coopération en matière de sécurité et de délimitation des frontières maritimes avec la Turquie.
La crise libyenne a connu des développements positifs au cours de la période récente, après que les parties libyennes ont réussi à opter pour une autorité de transition unifiée, qui a pris ses fonctions le 16 mars dernier, après des années de conflit armé.