L’armée algérienne se pose en garante de la stabilité

Le général de Corps d’Armée algérien et vice-ministre de la défense nationale, Ahmed Gaid Salah a assuré que «l’armée nationale populaire demeurera le « garant de la stabilité et de la sécurité » de l’Algérie, alors que des manifestations se poursuivent à travers le pays pour protester contre le cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.

«Le fait que l’Algérie a pu réunir les facteurs de sa stabilité, à travers l’éradication du terrorisme et la mise en échec de ses objectifs (…), a déplu à certaines parties qui sont dérangées de voir l’Algérie stable et sûre, mais veulent la ramener aux douloureuses années de braises», a déclaré Ahmed Gaid Salah, mardi, dans une allocution au siège de l’académie interarmés de Cherchell (100 Km Ouest d’Alger).

Ahmed Gaid Salah fait allusion à la décennie des années 1990 marquée par un terrorisme aveugle qui a fait plus de 150000 morts.

«Ce peuple digne, authentique et conscient, qui a vécu ces dures épreuves, et subi leurs affres, ne pourra, en aucun cas, mettre en péril sa sécurité et sa quiétude », estime-t-il dans ces propos publiés sur le site du MDN (ministère de la défense nationale).

«Nous sommes conscients que cette sécurité et cette stabilité ainsi retrouvées continueront à s’ancrer et s’enraciner, que le peuple algérien continuera à en jouir, et que l’Armée Nationale Populaire demeurera le garant de cet acquis si cher, grâce auquel notre pays a retrouvé sa notoriété », soutient-il.

«Ce peuple qui a mis en échec le terrorisme et déjoué ses desseins et visés, est celui-là même qui est appelé, aujourd’hui, de savoir comment se comporter face à la situation que traversent son pays et son peuple, et comment s’ériger en rempart contre tout ce qui pourrait exposer l’Algérie à des menaces aux retombées imprévisibles», affirme-t-il encore.

Des centaines de milliers d’étudiants ont de nouveau manifesté mardi dans plusieurs régions du pays pour protester contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.

Jusque-là rien ne filtre du séjour de Bouteflika en Suisse où il est parti depuis plus d’une semaine pour officiellement des « contrôles médicaux ».

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