« Le Qatar était le partenaire historique de la France », affirme Le Drian à Doha

Courrier arabe

L’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a reçu le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yve le Drian, arrivé jeudi à Doha, pour discuter le dossier de la crise du Golfe et ceux de la région.

L’agence de presse qatarie (QNA) a signalé que «l’émir du pays avait reçu le Darien, venu à Doha pour discuter plusieurs dossiers», notant que «le ministre des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, s’était également entretenu avec lui».

«Les deux ministres ont discuté plusieurs dossiers, spécialement ceux concernant la réconciliation du Golfe, et la situation en Libye et au Liban», nota l’agence.

Al-Thani souligne la lutte contre le terrorisme 

Lors d’une conférence de presse organisée suite à la rencontre, le MAE qatari a signalé avoir discuté avec son homologue français des dernières évolutions de la crise du Golfe,

«J’ai échangé avec le ministre français des évolutions de la région, dont celui de la crise du Golfe, et nous avons insisté sur l’affaire de la lutte contre le terrorisme», avait-il déclaré.

Al-Thani signala que «son pays croyait en l’importance de traiter l’extrémisme et le terrorisme, notamment celui ancré dans le domaine économique et sociale».

Le Darien espère la résolution à la crise

De son côté, Le Drian a signalé que «son pays espérait une résolution à la crise», signalant que «le Qatar était le partenaire historique de son pays», et indiquant que «Paris cherchait à renforcer ses relations avec Doha».

Il signala également que «Paris voulait développer la collaboration sportive avec Doha, avant le mondial de 2022».

Aussi, il souligna avoir discuté avec son homologue qatari le dossier de la crise libyenne, déclarant : «Nous avons décidé de coordonner les efforts dans ce sujet, sous l’égide des Nations unies».

Le Drian avait notamment saisi l’occasion pour signaler que «les déclarations du président français, Emmanuel Macron, avaient été mal interprétées», affirmant que «la France respectait profondément l’islam et les musulmans».

Il expliqua que «les musulmans étaient une composante principale de la société française», précisant : «Nous refusons seulement l’extrémisme violent».

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