Le Qatar et l’Italie surveillent les évolutions libyennes et appellent au calme

Courrier arabe

L’Italie et le Qatar ont signalé «qu’ils observaient les évolutions politiques en Libye», appelant toutes les parties «à faire part de transparence et à prôner les intérêts de la nation».

Ces déclarations se sont présentées lors de la conférence de presse organisée par le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Mao, et son homologue qatari, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, à la marge de la première session du dialogue stratégique des deux pays.

Selon l’agence de presse italienne, Agenzia Nova, «Di Mao expliqua que Rome et Doha insistent à signaler qu’il est important de tenir compte des intentions des pays engagés à établir la stabilité en Libye, en soutenant une opération politique dirigée par les Libyens et les Nations unies, et qui pourra organiser des élections pour répondre aux attentes démocratiques du peuple libyen».

Elle ajouta : «Di Mao affirma que l’Italie et le Qatar suivaient de près les évolutions libyennes, et appela les différentes parties à conserver l’unité et la stabilité du pays».

De sa part, l’agence de presse qatarie (QNA) signala que «les deux ministres avaient discuté des affaires aux intérêts communs, ainsi que les moyens pour renforcer les relations liant les deux pays».

Ceci se présente à la marge des troublent politiques qui rythment la Libye, après que la Chambre des représentants du parlement de Tobrouk a nommé Fathi Bachagha comme nouveau chef de l’autorité libyenne, pour remplacer Abdelhaid Dbeibah.

La Chambre estima que le mandat de Dbeibah, qui avait échoué à organiser des élections, avait expiré et avait décidé de nommer un nouveau gouvernement.

Dbeibah de son côté, affirme que «le pouvoir ne sera livré qu’à une autorité élue par le peuple», et insiste à rester à son poste, jusqu’à l’organisation des élections.

Ce désaccord qui a divisé le pays, s’est accentué après que les forces armées de Misurata sont allées à Tripoli, au soutien de Dbeibah, envoyant un message défiant au parlement de Tobrouk, soutenu par les forces de Khalifa Haftar.

Toutefois, les observateurs attendent l’intervention de la communauté internationale, et se demandent si cette dernière restera les bras croisés alors que la Libye avance vers un nouveau conflit.

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