Le Qatar signale de nouvelles violations bahreïniennes et demande l’intervention de l’ONU

Courrier arabe

Le Qatar a contacté le Conseil de sécurité internationale et le secrétaire des Nations unies, pour signaler que «des bateaux militaires bahreïniens se sont infiltrés dans ses eaux régionales, mercredi, le 09 décembre 2020», demandant à l’ONU d’entreprendre les mesures nécessaires, conformément à la charte pour la protection de la paix et de la sécurité internationale et exigeant que les violations prennent fin.

L’agence de presse qatarie (QNA) a indiqué vendredi, que «l’ambassadrice, cheikha Alia bint Ahmed bin Saif Al Thani, la représentante permanente du Qatar auprès des Nations Unies avait envoyé une lettre au président du Conseil de sécurité et au Secrétaire des Nations unies, Antonio Guterres».

Selon la QNA, «Doha dénonça, à travers la lettre, les actes dangereux et illégaux, et affirma que l’entrée illégale des bateaux militaires bahreïniens était une violation à sa souveraineté et à sa sécurité régionale».

Elle ajouta : «La lettre signala également que la violation des eaux et de l’espace aérien, le 9 décembre 2020, augmentait la tension, et reflétait la négligence du Bahreïn envers ses engagements délimités par la loi internationale, et souligna que Manama tentait de créer des incidents, pour déstabiliser la région et menacer la paix et la sécurité».

«La lettre indiqua que le jugement annoncé, en 2001, par la Cour pénale internationale (CPI), au sujet du conflit frontalier entre le Qatar et le Bahreïn, devait être respecté, en affirmant que Doha l’appliquait à la lettre tout en exerçant ses droits souverains», avait précisé la QNA.

Elle ajouta également : «La lettre a notamment souligné que les articles 34 et 35 de la charte des Nations unies devaient être respectés, appelant l’ONU et le Conseil de sécurité à entreprendre les mesures nécessaires, pour protéger la paix, conserver la sécurité internationale et pour mettre fin aux violations».

«La lettre, signala vers la fin, que le Qatar dénonçait et refusait les violations portant atteinte à sa souveraineté et à la sécurité régionale, et souligna avoir le droit et la légitimité d’entreprendre les mesures légales nécessaires pour défendre ses frontières, son espace aérien et sa sécurité nationale, selon les lois et les normes internationales», avait conclu l’agence.

Il est à rappeler que le Bahreïn est l’un des 4 pays originaires du blocus imposé au Qatar en 2017, et à l’ombre duquel presque aucune relation ne lien Doha et Manama.

Quitter la version mobile