Le vice-président indonésien: “Nous voulons que la Chine soit claire dans l’affaire des musulmans ouïghours »

Le vice-président indonésien Ma’ruf Amin a appelé les autorités chinoises à faire preuve de transparence concernant les informations faisant état de traitements inappropriés infligés à des Ouïghours musulmans au Turkestan oriental.

L’agence de presse indonésienne (Antara – Officiel) a indiqué que le vice-président indonésien affirmait que le gouvernement de son pays poursuivra ses efforts pour protéger les droits de l’homme, notamment dans l’affaires des Ouïghours.

“Nous voulons que toutes les parties du monde, y compris le Myanmar et la Chine, soient plus claires et transparentes sur la question des droits de l’homme, y compris sur le sort des Turcs ouïghours”, a assuré Ma’ruf.

De son côté, la Chine dément les informations faisant état d’injustices et de traitements inhumains dans les camps qu’elle appelle des “centres d’éducation”.

Depuis 1949, Pékin contrôle le territoire du Turkestan oriental, qui abrite les Ouïghours musulmans, et l’appelle “Xinjiang”, ce qui signifie “nouvelle frontière”.

En août 2018, un comité des droits de l’homme des Nations Unies a rapporté que la Chine détenait environ un million de musulmans ouïghours dans des camps secrets du Turkestan oriental.

Selon les statistiques officielles, la Chine compte environ 30 millions de musulmans, dont 23 millions d’Ouïghours, tandis que des rapports non officiels estiment le nombre de musulmans s’élève à près de 100 millions, soit environ 9,5% de la population.

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