Syrie-Idleb: 12 milles civils déplacés en 24 heures

Les attaques perpétrées par le régime syrien et la Russie contre les zones habitées à l’intérieur des limites de la zone de désescalade d’Idleb ont conduit 12 milles civils à migrer vers les régions proches de la frontière turco-syrienne ses dernières 24 heures.

A cet effet, le directeur de la Coordination des Interventions en Syrie, Mohammed Hallaj, a accordé une interview à l’Agence Anadolu.

L’aggravation des attaques du régime syrien et de ses soutiens contre Idleb a intensifié le flux migratoire, a fait savoir Hallaj.

Il a notamment indiqué que les déplacements sont surtout observés à partir des zones d’habitations situées dans le sud d’Idleb et dans les zones rurales du district Marratinnuman, soulignant un besoin urgent de couvertures et de tentes.

Hallaj a notamment déclaré que depuis novembre 2019, 20 mille familles composées d’environ 120 mille civils ont été déplacées à cause de l’intensification des attaques contre la zone de désescalade d’Idleb.

« Des centaines de familles se sont retrouvées sans toit. Les civils, majoritairement composés de femmes et d’enfants, tentent de se trouver un espace d’habitation en dessous des oliviers », a-t-il indiqué.

En mai 2017, la Turquie, la Russie et l’Iran ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord pour mettre en place une zone de “désescalade” à Idleb, dans le cadre des réunions d’Astana sur la crise syrienne.

Cependant, les forces du régime et leurs alliés continuent de lancer des attaques dans la région malgré l’accord conclu entre la Turquie et la Russie le 17 septembre 2018, dans la ville russe de Sotchi, pour maintenir la zone “désescalade”.

Plus de 1300 civils ont été tués par le régime et les attaques russes dans la zone de “désescalade”, depuis le 17 septembre 2018.

Les attaques ont également entraîné le déplacement de plus d’un million de civils vers des zones relativement calmes ou à proximité de la frontière turque.

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