L’émir du Qatar et Kushner discutent des développements au Moyen-Orient

L’émir du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, a discuté, mercredi, avec Jared Kushner, gendre et Conseiller du président américain Donald Trump, des derniers développements au Moyen-Orient.

Selon un communiqué du Cabinet princier, l’Emir a reçu Kushner dans le cadre d’une visite dont la durée n’a pas été communiquée, à la capitale Doha.

En effet, ils ont débattu des questions régionales et internationales et notamment des développements dans la région du Moyen-Orient, indique le communiqué.

« Ils ont également passé en revue les relations de coopération stratégique entre le Qatar et les États-Unis », souligne-t-il sans donner plus de détails.

Les médias américains ont, quant à eux, relayé que la visite du gendre et conseiller de Trump au Qatar intervient pour garantir davantage d’accords diplomatiques au Moyen-Orient avant que l’Administration de Trump ne quitte la Maison Blanche en janvier prochain ».

Kushner devrait également se rendre en Arabie saoudite et rencontrer le prince héritier saoudien, Mohammed bin Salmane dans la ville de Neom, au nord du royaume, selon le Wall Street Journal qui avait cité des responsables des Etats-Unis et du Golfe sans les nommer.

Les responsables ont estimé que les réunions de Kushner au Qatar et en Arabie saoudite porteraient sur plusieurs questions, notamment celles liées à la crise du Golfe, la résolution des différends entre les pays arabes et le Qatar et la normalisation des relations avec Israël outre l’influence iranienne dans la région.

Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Émirats, le Bahreïn et l’Égypte imposent un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, en raison de son lien avec l’Iran et de son prétendu soutien au terrorisme. C’est ce que Doha a réfuté catégoriquement considérant ces accusations comme étant une tentative d’empiéter sur sa souveraineté et son indépendance.

Doha a, dans ce cadre, souligné qu’il est nécessaire de résoudre la crise du Golfe à travers le dialogue et sans aucune condition installée au préalable. Le Koweït et le Sultanat d’Oman tentent de jouer le rôle d’intermédiaire pour mener à bien ce processus.

Il convient également de noter que les Émirats arabes unis et le Bahreïn, alliés de l’Arabie saoudite, avaient signé, le 15 septembre, deux accords de normalisation avec Israël sous les auspices des Etats-Unis.

Par ailleurs, les dirigeants palestiniens rejettent toute normalisation des relations entre les pays arabes et Israël, avant de mettre fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

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