L’émir du Qatar, le Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, s’est rendu dans la capitale égyptienne Le Caire, ce vendredi, pour une première visite officielle depuis 2015.
Le Palais princier a déclaré, dans un communiqué, que l’émir avait quitté Kigali, la capitale du Rwanda, vendredi après-midi, après avoir participé à la 26e réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth.
Le Palais princier a ajouté que « le prince Tamim s’est rendu au Caire, en visite officielle, à l’invitation du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ».
Les médias qataris et égyptiens ont rapporté, dans la journée du jeudi, que l’émir de l’État du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, entamera une visite en Égypte dans la journée du vendredi.
Le journal privé The New Arab a indiqué sur son site Internet que l’émir du Qatar « effectuera une visite officielle en Egypte, vendredi, où il rencontrera le président Abdel Fattah al-Sissi ».
Le site privé Cairo 24 a, de son côté, précisé que la visite de l’émir du Qatar « se poursuivra durant les journées du vendredi et du samedi, au cours desquels il tiendra des entretiens avec le président égyptien ».
Le site égyptien a rapporté d’une source anonyme que la visite « vise la normalisation complète des relations, en plus de la signature d’accords économiques et le lancement d’investissements qataris en Egypte, visant particulièrement le domaine de l’énergie ».
La même source a ajouté qu' »un conseil d’affaires égypto-qatari conjoint sera lancé, composé d’hommes d’affaires qui travailleront sur le renforcement des relations économiques et des secteurs de l’investissement et du commerce entre les deux pays ».
L’émir du Qatar s’est rendu au Rwanda, dans la journée du jeudi, pour participer à la vingt-sixième réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, qui s’est tenue au Centre des conférences de Kigali, du 23 au 24 juin.
La visite de l’émir du Qatar a eu lieu quelques jours après la visite du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane au Caire et l’annonce d’accords d’investissement entre l’Égypte et l’Arabie saoudite, d’une valeur de 7,7 milliards de dollars.
Le 5 janvier 2021, le sommet d’Al-Ula en Arabie saoudite a mis un terme à une rupture, qui a éclaté à l’été 2017, entre le Royaume saoudien, les Émirats, Bahreïn et l’Égypte d’un côté et le Qatar de l’autre.
Depuis que la réconciliation du Golfe a été annoncée lors du sommet, ces pays et le Qatar avaient déployé des efforts pour développer leurs relations, après 4 ans de rupture qui a même englobé la fermeture de l’espace aérien.
La dernière visite officielle de l’émir du Qatar en Égypte remonte à l’année 2015, mais le Cheikh Tamim avait déjà rencontré le président al-Sissi le 28 août 2021, en marge de leur participation à un sommet international irakien, lors de la première rencontre entre les deux hommes, depuis la crise de l’été 2017.
Le 23 juin 2021, l’Égypte a décidé de nommer Amr El-Sherbiny, ambassadeur extraordinaire au Qatar, une décision qui a été suivie, environ un mois plus tard, par une décision de Doha de nommer Salem Mubarak Al-Shafi, ambassadeur extraordinaire également au Caire.
