Les élections en Libye au menu d’une rencontre entre Dbeibeh et l’émir du Qatar

Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Abdelhamid Dbeibeh et l’émir du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont évoqué jeudi la « nécessité de soutenir les efforts internationaux » en vue d’organiser des élections en Libye.

C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue entre les deux parties dans le Diwan émirien dans la capitale, Doha, en présence de ministres qatariens, dont le ministre des Affaires étrangères Mohamed bin Abdul Rahman, et le gouverneur de la Banque centrale, selon un communiqué publié sur la Plate-forme libyenne « Notre gouvernement ».

D’après la même source, la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla al Mangoush, le gouverneur de la Banque centrale de Libye Saddik Al-Kabeer, le ministre d’État aux Communications et aux Affaires politiques Walid al-Lafi et le ministre d’État aux Affaires du Cabinet Adel Jumaa ont pris part à cette réunion.

 »Il est nécessaire de soutenir les efforts internationaux pour organiser des élections en Libye, car c’est la seule option pour garantir la stabilité dans le pays », a précisé le communiqué.

La Libye traverse une crise politique avec le conflit opposant deux gouvernements, dont le premier est celui de Bashagha, désigné par le Parlement, face au gouvernement Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir si ce n’est à un gouvernement mandaté par un nouveau Parlement élu.

Le différend entre les gouvernements Dbeibeh et Bashagha suscite des craintes d’une guerre, justifiées notamment par le déploiement actuel des forces armées à la périphérie de Tripoli, où des affrontements avaient déjà eu lieu entre les forces loyales aux deux gouvernements le 16 mai dernier, lorsque les forces de Bashagha sont entrées puis retirées à l’époque de la capitale.

Les Nations unies s’efforcent de parvenir à un consensus libyen sur une base constitutionnelle en vertu de laquelle seront organisées des élections législatives et présidentielles, compte tenu des craintes que le pays ne replonge dans la guerre civile en raison de la présence de deux gouvernements antagonistes.

Les Libyens espèrent que la tenue d’élections législatives et présidentielles contribuera à mettre fin au conflit armé qui sévit depuis des années dans leur pays.

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