Les Nations Unies affirment leur solidarité avec les victimes du génocide de Srebrenica

Les Nations Unies ont affirmé, lundi, leur solidarité avec les familles des victimes du génocide de « Srebrenica », en Bosnie-Herzégovine, appelant à « œuvrer pour une reddition de comptes et une justice complètes afin que de tels crimes ne se reproduisent plus. »

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse, tenue au siège permanent des Nations unies à New York, par le porte-parole adjoint du Secrétaire général, Farhan Haq.

Les forces serbes conduites par Ratko Mladic sont entrées dans Srebrenica le 11 juillet 1995, après que les Nations unies ont déclaré cette région comme « zone de sécurité », et ont commis en quelques jours un massacre qui a fait plus de 8 000 morts parmi les habitants de la ville.

Le 11 juillet de chaque année, la République de Bosnie-Herzégovine organise une cérémonie funéraire dans le cimetière de Potocari, pour enterrer les dépouilles des victimes du génocide de Srebrenica dont les restes ont été retrouvés lors de la recherche de victimes ayant été enterrées dans des fosses communes.

À cette occasion, Haq a déclaré : « La conseillère spéciale des Nations unies pour la prévention du génocide (Alice Wairimu Nderitu) est actuellement en visite officielle en Bosnie-Herzégovine pour participer aux événements commémorant le 27e anniversaire du génocide de Srebrenica. »

« Alice Wairimu Nderitu a participé, aujourd’hui, à la cérémonie organisée au mémorial de Srebrenica à Potočari, et a exprimé sa solidarité avec les victimes du génocide de Srebrenica, dont certaines n’ont toujours pas été retrouvées », a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : « La conseillère spéciale a souligné la nécessité d’œuvrer en faveur d’une reddition de comptes complète, de la justice, des réparations et d’une réconciliation véritable et durable afin que de tels crimes ne se reproduisent plus. »

Le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU a ajouté : « Elle s’est également déclarée préoccupée par le déni continu du génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ainsi que par la glorification des criminels de guerre, par les discours de haine et par la rhétorique qui sème la discorde. »

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