Les Présidents algérien et égyptien affichent « leur entente parfaite » sur les questions d’intérêt commun

Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune et son homologue égyptien, Abdul Fattah al-Sissi ont affiché « leur entente parfaite » sur les questions d’intérêt commun. Les deux chefs d’Etat se sont entretenus, mardi, au Caire au deuxième jour de la visite du Président Tebboune en Egypte.

Dans un point de presse conjoint, animé ce mardi en début d’après-midi, ils ont affirmé que leurs entretiens « était riches et fructueux » et « s’inscrivent dans le cadre des concertations permanentes et continues sur les relations bilatérales, et des efforts des deux pays pour le renforcement de la coopération arabe et africaine et la réalisation de la sécurité et de la stabilité dans la région ».

« Avec mon frère Abdul Fattah al-Sissi nous avons convenu de la nécessité d’œuvrer ensemble à la préservation du rôle pionnier de l’Algérie et de l’Egypte en Afrique et dans la rive sud de la Méditerranée, et du rôle historique et géostratégique de la République arabe d’Egypte dans l’établissement de ponts de coopération pour nos frères arabes dans le continent asiatique », a déclaré Abdelmadjid Tebboune, précisant que « les entretiens ont également permis d’évoquer la coopération économique, notamment les échanges économiques et la facilitation de l’investissement entre les deux pays ».

Le Président algérien a évoqué aussi la « convergence des points de vue entre les deux pays sur les questions de la paix en Afrique et dans la région arabe ». Avec le chef de l’Etat égyptien, a-t-il ajouté, il s’est entendu sur « la poursuite des consultations jusqu’à la tenue du prochain sommet arabe, prévu à Alger et dont la date n’a pas été définie ».

Pour sa part, Abdel Fattah al-Sissi a mis l’accent sur « les liens historiques entre les deux peuples », avant d’aborder l’ensemble des questions évoquées avec son homologue, dont l’exigence de « la mise en place d’un Etat palestinien indépendant dont la capitale est Jérusalem-est, avec le retour aux frontières de 1967 ». L’Egypte et l’Algérie, a-t-il insisté, ont souligné l’importance « de la tenue des élections présidentielle et parlementaire en Libye après le retrait du pays des forces armées étrangères et des mercenaires ».

Abdel Fattah al-Sissi salue aussi le fait que « l’Algérie soutient les efforts de son pays pour résoudre le conflit du barrage de la Renaissance » que l’Ethiopie a entrepris sur l’amont du fleuve du Nil, principale source d’eau de l’Egypte. Se félicitant du rôle de l’Algérie dans la lutte « anti-terroriste et contre pensée intégriste, notamment dans la région du Sahel », le Président égyptien a annoncé, dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, la « tenue prochainement de la haute commission mixte égypto-algérienne et la mise en place des mécanismes de consultation politique ».

En début de matinée, les entretiens Tebboune-al-Sissi se sont élargis aux délégations des deux pays. Arrivé lundi après-midi au Caire, Abdelmadjid Tebboune avait rencontré, dans la soirée, des membres de la communauté algérienne en Egypte au siège de sa résidence dans la capitale égyptienne.

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