Les roquettes de Haftar tuent des civils à Tripoli et Al-Sarraj le poursuit à la Cour pénale internationale

Courrier arabe

Des morts et des dizaines de blessés civils au cours du bombardement des milices du général à la retraite Khalifa Haftar à Tripoli, et le Gouvernement d’union nationale (GNA) a engagé une procédure à son encontre, mercredi, au niveau de la Cour pénale intrnationale  en présentant tous les documents qui lui accusent de « crimes de guerre ».

Le correspondant de la chaîne Al Jazeera, Ahmed Khalifa, a indiqué la mort de cinq citoyens civils et la blessure d’autres après des tirs de roquettes par les forces de Haftar aux alentours du sud de la ville de Tripoli –commune d’Abou Salim- près de la route amenant à l’ancien aéroport dévasté depuis 2014.

Une source a affirmé qu’un nouveau bilan a été établi, enregistrant la mort de six personnes y compris cinq femmes et la blessure de plus de 35 d’autres, certains gravement, au bombardement qui a visé des immeubles résidentiels, citant les deux grands quartiers de la ville « Abou Salim » et « Al-Intissar ».

Le journaliste a confirmé que ce bombardement a causé des dégâts considérables ainsi que les incendies des voitures, des immeubles et des propriétés. Il a ajouté qu’après les tirs de roquettes, les forces de Haftar ont tenté de pénétrer les alentours à Tripoli, mais ont échoué.

Il a ajouté qu’un hélicoptère appartenant aux mêmes milices a attaqué un site du GNA au sud de la ville, ce qui a entraîné la mort de deux de ses éléments.

Des sources militaires libyennes ont dit que Haftar a donné des ordres à ses forces pour envahir la capitale libyenne Tripoli, à l’aube du mercredi, à tout prix.

Ils ont ajouté qu’il leurs a demandé d’intensifier les attaques sur Tripoli, après le recul enregistré sur plusieurs axes lors de la confrontation avec les forces du GNA.

Au même moment des bombardements d’Abou Salim, des roquettes Grad ont été tirées sur la zone Al-Ghararat à Souk Al-Jomaa et Salah Eddine dans la ville, selon l’agence de presse « Anadolu ».

Bien que tous les indices indiquent l’implication de Haftar et ses milices dans les attaquesة son porte-parole le général Ahmad Al-Mesmari a démenti être à l’origine de ces tirs, en accusant « les groupes et milices terroristes visant les forces du gouvernement d’Al-Sarraj ».

Ces milices qui ont commencé le 04 du mois en cours des attaques sous le nom de « Toufane el-karama » pour envahir Tripoli ont publié des vidéos montrant des tirs de roquettes sur des zones dans la ville.

Après les attaques d’hier soir, des manifestations pacifiques ont été organisées à la « place des martyrs » à Tripoli, ainsi que dans les villes de Misrata ( à l’Est de la capitale) et Zouara (à l’Ouest) en accusant Haftar, alors que le GNA a déclaré le deuil de 03 jours en hommage aux victimes.

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