Des ports et des côtes yéménites ont été livrés aux forces saoudiennes après que les Émirats arabes unis (EAU) eu réduit leurs troupes au pays, dans un temps où Riyadh a chargé le gouvernement yéménite de livrer des équipements militaires à des milices alliées à Abu-Dhabi.
L’agence Reuters a rapporté les propos des chefs militaires et des responsables au gouvernement yéménite, racontant que des officiers saoudiens tenaient désormais le contrôle des bases militaires maritimes qui étaient sous la charge des émiratis.
Ils ont également noté que Riyadh avait envoyé un grand nombre de soldats aux régions voisines, signalant que le déploiement excessif des troupes saoudiennes au Yémen reflète la complicité de l’armée locale du pays.
Par ailleurs, la chaîne d’informations «al-Jazeera» a déclaré, selon des sources sur terrain, que «le gouvernement yéménite a livré des équipements militaires émiratis à des milices affiliées au conseil transitionnel de Socotra, suivant des ordres saoudiens», affirmant que la région, déjà sous tension, se prépare à vivre de larges opérations militaires.
A ce sujet, il convient de rappeler que les EAU avaient décidé récemment de diminuer l’effectif de leurs troupes, envoyées depuis près de 4 ans lors de l’engagement militaire au Yémen, signé avec l’Arabie saoudite en 2015.
Les émiratis avaient déclaré que le vide de leur absence serait substitués par 90 mille soldats yéménites qu’ils avaient entraîné au fil des années, notamment les milices recrutées pour combattre avec des équipements très modernes.
Et bien que les EAU s’étaient engagés pour reconquérir la capitale Sana et la souveraineté violée par les Houthis, la réalité de leur intervention affiche de graves violations contre les droits de l’homme, et une crise humanitaire de plus pires au monde, brandissant un fiasco militaire international.
