Libye : Amnesty s’inquiète pour le sort de la députée enlevée à Benghazi

Courrier arabe

Amnesty International a critiqué la disparition continuelle de la députée libyenne «Siham Sarkiwa», enlevée depuis quatre mois par un groupe armé, vêtu des uniformes des milices du général à la retraite Khalifa Haftar, à «Benghazi», une zone qui se trouve sous leur7 contrôle.

Dans une lettre envoyée au général à la retraite libyen, l’organisation internationale affirma que les membres du parlement avaient informé la famille de «Sarkiwa », que leur fille était détenue dans la prison «al-Rajma » à Benghazi, et déclarant redouter que la députée ne soit torturée, elle appela à sa libération, immédiatement et sans conditions.

Rappelons que Sarkiwa, une députée au parlement est de Benghazi, a été enlevée en juillet par un groupe armé, après avoir lancé des déclarations médiatiques sur une chaîne locale, proclamant l’arrêt de l’offensive armée menée contre Tripoli par Khalifa Haftar.

Toutefois, ceci n’est pas la première action du genre au pays, car il y’a quelques mois, des hommes armés ont enlevé le général «Ahmed al-Aribi» le vice-président des services de renseignements généraux, et maire de Benghazi, avant qu’il ne soit relâché par la « direction générale », active sous les ordres de Haftar.

Pour l’heure, la disparition de la députée commence à inquiéter l’opinion publique, qui redoute le pire des scénarios, dans un pays où plusieurs activistes et responsables ont été trouvés morts, les corps jetés dans les rues et dans les décharges.

À l’ombre des promesses d’enquêtes, toujours sans engagement concret, les voix s’élèvent, proclamant un passage à l’action au plus vite, pour éviter un crime et sauver ce qui peut être sauver.

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