Aujourd’hui, vendredi 15 janvier, les médias libyens ont annoncé que «le corps d’un citoyen égyptien, fut trouvé dans la ville de Tobrouk», indiquant «qu’il était marqué par des traces de torture et criblé de balles».
Selon le site de la chaîne Libya al-Ahrar, «cette trouvaille est la deuxième du genre, en deux jours», rappelant que «le premier cadavre fut trouvé, hier jeudi, dans la région d’al-Bardi al-Charki, aux alentours de Tobrouk, et portait également des traces de torture».
Le site indiqua aussi que «le dispositif de la recherche criminelle de Tobrouk avait annoncé jeudi, avoir libéré «12 immigrés égyptiens, après avoir lancé des opérations sécuritaires ciblant des trafiquants des êtres humains et des passeurs illégaux».
Selon lui, «des sources locales ont raconté que «les passeurs proclamaient des rançons aux familles des immigrés clandestins et liquidaient ceux dont les proches ne payaient pas».
Suite à cette affaire, des activistes, sur les réseaux sociaux, ont accusé le système de l’ordre «de négligence» et ont estimé «qu’il était incapable de faire face aux responsables de ces actes barbares pour des raisons tribales et régionales», appelant les parties gouvernementales à intervenir pour sauver les immigrés clandestins et juger les coupables.
Rappelons que Tobrouk est une ville de l’est libyen, et se trouve sous la direction des milices de Khalifa Haftar.
