En Libye, les avions du général à la retraite, Khalifa Haftar, ont menés des frappes aériennes sur la ville de «Gharyane», à quelques dizaines de kilomètres de Tripoli la capitale.
Le centre informationnel de l’opération «al-karama» (la dignité) affiliée aux milices de Haftar a annoncé dans un communiqué: «les forces aériennes ont mené des frappes précises sur des camps militaires à Gharyane, faisant tomber plusieurs des membres du conseil de la ville entre morts et blessés».
Et dans un contexte similaire, un des officiers des milices du général libyen à la retraite a déclaré que ses troupes se préparaient à entrer à la capitale Tripoli, dans le cadre de la poursuite d’un groupe armé, ajoutant, lors d’une déclaration à l’agence russe Sputnik, que les affrontements avec les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) entreront bientôt dans une nouvelle phase et estimant que les soldats du GNA n’auront d’autre solution que de prendre la fuite.
Par ailleurs, l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère), lancée par le GNA a annoncé que ses chasseurs avaient lancé aujourd’hui deux raids aériens, ciblant les lignes d’approvisionnement ennemies, au sud de la ville de Gharyane.
Toutefois, il convient de rappeler que Tripoli vie depuis le 4 avril au rythme des affrontements incessants entre les troupes de l’armée de l’est libyen dirigées par le général à la retraite Khalifa Haftar, soutenu par l’Arabie saoudite, l’Égypte, et les Émirats arabes unis, contre les forces du GNA, livrées à leur sort.
Sans aucune solution politique envisageable jusque-là, et après l’échec de plusieurs médiations arabes voisines, le conflit ne fait que s’enflammer, déchirant le pays et poussant les milliers à fuir la guerre interminable.
