Libye : Haftar se fait livrer des armes et des soldats émiratis à travers l’Égypte

Courrier arabe

Des sources égyptiennes privées ont annoncé qu’une importante cargaison d’armes émiraties avait été livrée au général libyen à la retraite «Khalifa Haftar», le 10 novembre de ce mois, à travers les frontières égyptiennes, par des militaires égyptiens et émiratis.

«Les armes envoyées par les Émirats arabes unis (EAU), à son allié Khalifa Haftar, représentent une dernière tentative pour renverser la balance des forces sur terrain, notamment après la mort de plusieurs mercenaires russes engagés par Abu-Dhabi, pour combattre en son nom», affirmèrent les sources, lors de déclarations présentées aux médias.

Elles expliquèrent que «des avions égyptiens de transport militaire avaient récemment atterri à la base aérienne «al-Rajma» contrôlée par Haftar», et affirmèrent qu’ils avaient livré «des appareils de vision nocturne, des munitions, des lance-roquettes antichar, des lance-roquettes antiaérien, des missiles air-sol, ainsi que des drones».

Les sources notèrent également, que «près de 4 jours après la livraison des armes, un convoi de soldats égyptiens et émiratis était arrivé en Libye, dans le but de superviser les opérations logistiques, et de suivre les missions des drones».

Les Russes cherchent-ils à effacer leurs traces en Libye ?  

Par ailleurs, et dans un contexte proche, des sources libyennes de Tripoli ont parlé de négociations secrètes entre la Russie et une des brigades alliées aux Gouvernement d’union nationale (GNA), visant à libérer des Russes, que les forces du GNA avaient capturé sur les champs de combat.

«La Russie a finalement convoqué les chefs «des milices armées» à Moscow, afin de négocier la libérations de ses citoyens», avait signalé les sources aux médias, en notant que le comité libyen se composait de 3 importantes personnalités, des brigades armées du GNA.

Sur ce, il importe d’indiquer qu’à l’ombre de ses évolutions, les observateurs redoutent une escalade du conflit armé en Libye, notamment à l’ombre de la nouvelle liaison turque avec le GNA.

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