Le département des médias extérieurs au ministère des affaires étrangères dans le Gouvernement d’union nationale (GNA) a décidé, lundi, de résilier toutes les licences accordées à la chaîne de télévision saoudienne « Al-Arabiya » et ainsi suspendre son travail en Libye.
Ceci vient en riposte au comportement jugé inadéquat d’une journaliste de cette chaîne qui tout d’un coup, a pris le microphone du ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, au cours de la conférence de presse qu’il tenait au parler du combat que son gouvernement mène contre les forces de Khalifa Haftar.
Le même département a annoncé dans un communiqué de presse : « Suite au comportement déplacé émanant d’une journaliste de la chaîne télévisée Al-Arabiya au cours de la conférence de presse tenue par le ministre de l’Intérieur à Tunis, le département des médias extérieurs a décidé de suspendre le travail de la chaîne Al-Arabiya sur le territoire libyen ».
Le département des médias extérieurs a assuré, dans son communiqué, que toutes les licences accordées aux correspondants de la chaîne sont résiliés.
Rappelons qu’en plus de leur appui en matière d’information au général à la retraite Khalifa Haftar, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Égypte lui apportent un soutien militaire et financier indéfectible dans la guerre qu’il mène depuis un mois contre le gouvernement pourtant reconnu par la communauté internationale. Ce conflit a déjà entraîné plus de 300 victimes.
Rappelons également que Haftar a déclenché son offensive contre Tripoli juste après avoir rencontré à Riyad le roi saoudien Salmane Ben Abdel Malek et le prince héritier Mohamed Ben salmane ainsi que d’autres responsables saoudiens comme le ministre de l’Intérieur et le chef des renseignements.
Pour sa part, Le président du gouvernement d’union nationale » Fayez Al-Sarraj » a promis de défendre la capitale Tripoli jusqu’au bout.
